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Iran : une femme pendue alors qu'elle venait de mourir d'une crise cardiaque

Zahra Ismaili a été victime d'une crise cardiaque après avoir vu 16 hommes être pendus devant ses yeux. Zahra Ismaili a été victime d'une crise cardiaque après avoir vu 16 hommes être pendus devant ses yeux. [Capture d'écran Twitter / @IranHrm]

Un geste inhumain. En Iran, une femme condamnée à mort pour le meurtre de son mari a succombé à une crise cardiaque en attendant son exécution. Elle a malgré tout été pendue.

L'histoire de cette femme, Zahra Ismaili, a été relatée la semaine dernière par son avocat, Omid Moradi, dans un post Facebook - depuis supprimé - et relayée par le quotidien britannique The Times et Iran HRM, un site créé par des militants iraniens pour les droits humains.

Selon Omid Moradi, sa cliente s'est effondrée après avoir vu 16 hommes être pendus devant ses yeux. Les bourreaux ont empoigné son corps sans vie, l'emmenant à la potence et lui mettant la corde au cou. «La mère de la victime a personnellement donné un coup de pied dans le tabouret pour qu'elle puisse voir le cadavre de sa belle-fille sur la potence pendant quelques secondes», a raconté l'avocat. Sur son certificat de décès, la mention «arrêt cardiaque» a été inscrite comme cause de la mort.

Zahra Ismaili, mère de deux enfants, avait été déclarée coupable du meurtre de son époux, un haut fonctionnaire au ministère du Renseignement. Selon son avocat, celui-ci était violent et la femme a agi en légitime défense, pour se protéger ainsi que sa fille.

Après la Chine, l'Iran est le deuxième pays du monde en termes de statistiques sur la peine de mort. La république islamique a exécuté au moins 251 personnes en 2019, selon les derniers chiffres de l'ONG Amnesty International.

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