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Que faut-il attendre du premier discours de Donald Trump depuis son départ de la Maison Blanche ?

Donald Trump est un habitué de la CPAC Donald Trump est un habitué de la CPAC[TASOS KATOPODIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Ce sera sa première apparition officielle en tant que simple citoyen civil depuis plus de quatre ans. Donald Trump doit prononcer un discours lors de l'événement conservateur CPAC (Conservative Political Action Conference) ce 28 février à Orlando (Floride). Et si l'on en croit certains communiqués de presse envoyés ces derniers jours par son équipe, l'heure n'est pas à l'apaisement.

RÉAFFIRMER SON STATUT DE LEADER DES RÉPUBLICAINS 

Ces dernières semaines, l'avenir du parti républicain s'est assombri. Dès son départ de la Maison Blanche, les rumeurs concernant la création d'un nouveau parti par Donald Trump ont inquiété en haut lieu. Et pour cause, sans la base électorale très soudée de l'ancien président, il est presque inenvisageable pour les républicains de remporter une nouvelle élection nationale dans un futur proche. Et si cette idée a finalement été écartée, les conservateurs ne sont pas sortis d'affaire. 

Alors que Mitch McConnell, leader des républicains au Sénat, a plusieurs fois mis en cause Donald Trump dans l'invasion du Capitole le 6 janvier dernier, le milliardaire a violemment rétorqué le 16 février dernier. Dans un communiqué de presse, il a en effet assuré que le sénateur du Kentucky était un «leader de troisième zone» qui ne ferait «jamais ce qui est bon pour notre pays». L'objectif semble clair pour Donald Trump : montrer les dents pour assurer sa place de chef du parti républicain. Les primaires républicaines lors des prochaines élections au Congrès pourraient donc s'avérer particulièrement violentes entre pro-Trump et conservateurs modérés, et donc miner l'unité du parti. 

Les accusations de fraudes toujours présentes 

Le discours de Donald Trump sera l'apogée d'un événement largement utilisé pour mettre en avant les accusations de fraude lors de l'élection présidentielle de novembre 2020. Plusieurs tables rondes sur le sujet seront organisées avant même la prise de parole de l'ancien chef d'Etat. Ce dernier n'a toujours pas reconnu sa défaite lors du scrutin, assurant que la victoire lui a été volée, notamment en raison des votes par correspondance, plébiscités par les démocrates. À l'heure actuelle, la justice, saisie dans de nombreux Etats, n'a pas trouvé la moindre trace de fraude massive allant dans le sens de Donald Trump. 

Pour autant, le milliardaire ne compte pas changer d'avis et de stratégie pour expliquer l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche. Dans son communiqué à l'encontre de Mitch McConnell, il a en effet une nouvelle fois cité le «désastre» des résultats dans les Etats clés ainsi que lors des sénatoriales en Géorgie. 

Joe Biden dans le viseur 

«Les migrants illégaux affluent, les oléoducs sont stoppés, les impôts vont monter et nous ne serons plus indépendants en énergie». Voilà le bilan du premier mois de Joe Biden selon Donald Trump d'après son dernier communiqué de presse. Il n'aura donc pas fallu attendre très longtemps pour entendre l'ancien président s'en prendre à son successeur. Lors de la CPAC, le républicain devrait s'étendre plus en longueur sur ces critiques contre le démocrate, ce qui devrait donner une air de campagne présidentielle à son apparition. Après tout, il avait promis que son mouvement ne faisait «que commencer» lors de son départ en janvier dernier. De quoi le voir annoncer une campagne pour 2024 dès ce 28 février ? 

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