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Etats-Unis: des conservateurs ont-ils utilisé un symbole nazi pour la scène de leur événement annuel ?

La CPAC accusé de s'être inspiré du nazisme La CPAC accusé de s'être inspiré du nazisme[JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Donald Trump n'a pas encore parlé, mais une polémique secoue déjà les réseaux sociaux. Alors que les conservateurs américains organisent leur conférence annuelle ce week-end, la CPAC (Conservative Political Action Conference), les internautes dénoncent la forme de la scène qui accueille les discours.

En effet, certains d'entre eux ont repéré une similarité entre celle-ci et la rune d'Odal, un symbole tiré de l'alphabet gothique utilisé par certaines divisions SS nazies pendant la Seconde guerre mondiale et par des mouvements néo-nazis ces dernières années. Des photos montrant la ressemblance ont émergé sur Twitter notamment, où le hashtag #NAZIPAC a été largement repris. 

Matt Schlapp, organisateur de l'événement, a nié toute inspiration fasciste. «Les théories sur le design de la scène sont scandaleuses et calomnieuses. Nous sommes engagés depuis longtemps auprès de la communauté juive. (...) La CPAC se tient fièrement au côté de nos alliés juifs, y compris ceux qui parlent sur cette scène», a-t-il écrit sur Twitter en réaction à la polémique. Le tout intervenant quelques jours après l'annulation de la venue d'un orateur en raison de propos antisémites. 

Donald Trump attendu sur la scène

Le site internet Snopes, spécialisé dans la vérification d'informations, a enquêté sur ce symbole utilisé par les conservateurs. Malgré les recherches, il a été incapable de prouver que les plans de la scène ont été construits de cette manière pour faire référence au nazisme de manière intentionnelle. 

Il y a cependant fort à parier que cette question deviendra rapidement secondaire, puisque Donald Trump doit prononcer un discours à la CPAC ce 28 février. Il s'agira de sa première prise de parole publique depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier dernier. Selon les rumeurs émanant de médias américains, le républicain pourrait d'ores et déjà annoncer sa candidature pour 2024.

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