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Covid-19 : «Arrêtez de pleurnicher», lance Jair Bolsonaro aux Brésiliens inquiets de la situation sanitaire

Le président brésilien s'est exprimé sur la situation sanitaire et a appelé les Brésiliens a arrêter de se plaindre. Le président brésilien s'est exprimé sur la situation sanitaire et a appelé les Brésiliens a arrêter de se plaindre. [EVARISTO SA / AFP]

Un jour après que le Brésil a atteint son nombre record de 1910 morts en 24 heures, le président Jair Bolsonaro a alors lancé à la presse et au peuple inquiet de l’aggravation de la situation sanitaire lors d’un discours : «Combien de temps encore allez-vous pleurnicher ?»

Une nouvelle sortie polémique du président brésilien, qui n’a de cesse de sous-estimer la gravité de la pandémie au Brésil. S’il a toutefois ajouté qu’il fallait «respecter, évidemment, les personnes âgées, celles qui ont des maladies, des comorbidités», indique BBC News Brésil, Jair Bolsonaro a tenu un discours très critique à l’égard des villes et des États qui prennent des dispositions au niveau local pour tenter de freiner le coronavirus.

En effet, face à l’absence de mesures prises au niveau national par l’État fédéral, les maires et gouverneurs de certains États ont eux-mêmes pris des dispositions, notamment la fermeture de certains commerces ou l’instauration d’un couvre-feu, notamment à São Paulo et Rio

Brandissant l’argument du sauvetage de l’économie brésilienne, Jair Bolsonaro a également déclaré : «L'activité essentielle est tout ce qui est nécessaire pour que le chef de famille apporte du pain à la maison, bon sang !» Il a donc rappelé sa volonté de lutter à la fois contre le virus mais surtout contre de chômage, de manière simultanée. «Jusqu’à quand allons-nous rester à la maison ? Jusqu’à quand tout sera fermé ? Plus personne de supporte ça», a-t-il déploré.

Il s’est également montré très critique face à la campagne de vaccination, et aux demandes de nombreux élus locaux ou scientifiques qui demandent plus de doses. «Il y a des idiots que nous voyons sur les réseaux sociaux, dans la presse, qui disent "allez acheter des vaccins". Seulement si c'est chez ta mère. Il n’y a pas de vaccin à vendre dans le monde», leur a-t-il répondu.

Avec près de 2.000 morts par jour et un total de près de 260.000 victimes du coronavirus, le Brésil reste le deuxième pays le plus endeuillé du monde après les États-Unis.

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