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Joe Biden retarde son projet d'augmenter le nombre de réfugiés admis aux États-Unis

[JIM WATSON / AFP / POOL]

La Maison Blanche rétropédale. Face au tollé provoqué par la décision de Joe Biden de retarder son projet d’augmenter le nombre de réfugiés admis aux Etats-Unis, l'administration du président a finalement indiqué que la mesure était seulement provisoire.

Face aux critiques du camp démocrate, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a publié en communiqué dans lequel elle reconnaît que la décision de Joe Biden avait semé « une certaine confusion ». Puis de préciser : «En raison de l’état de délabrement du programme d’admission de réfugiés dont nous avons hérité», «son objectif initial de 62 500 semble hors d’atteinte [...] Nous sommes déterminés à continuer d’augmenter le nombre de réfugiés».

Joe Biden avait initialement prévu d'admettre jusqu'à 60.000 personnes lors de l'année fiscale en cours, avant de porter le plafond à 125.000 lors de l’année budgétaire suivante. Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan annonçait pourtant ce vendredi 16 avril que le président conserverait finalement le plafond historiquement bas de 15.000 réfugiés fixés par Donald Trump, le temps de «reconstruire » la politique d'admission. Une décision qui a provoqué la colère des démocrates, notamment la très populaire Alexandria Ocasio-Cortez, qui s'est insurgée sur Twitter. 

«Totalement et absolument inacceptable. Biden a promis d'accueillir les migrants, et les gens ont voté pour lui en se basant sur cette promesse. Maintenir la politique xénophobe et raciste de l'administration Trump, notamment le plafond historiquement bas de réfugiés, serait une grave erreur », a-t-elle écrit. 

Un quota revu à la hausse d'ici AU 15 mai

«Le président fixera d’ici au 15 mai un quota définitif, et revu à la hausse, de réfugiés pour le reste de cette année budgétaire», a assuré Jen Psaki. En mars dernier, Joe Biden qui avait critiqué les mesures «inhumaines» de Donald Trump quant à sa politique migratoire, avait été pointé du doigt alors que des milliers de migrants avaient réussi à rentrer illégalement sur le sol américain par la frontière mexicaine. 

Sous le feu des critiques, l'administration Biden avait été contrainte de réagir. «Nous expulsons les familles, nous expulsons les adultes seuls», avait tranché le ministre de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas. Puis d'insister : «La frontière est fermée». 

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