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Pays verts, orange, rouges : où et à quelles conditions peut-on désormais voyager à l’étranger ?

Les pays étrangers sont été classés par la France en trois catégories, en fonction de leur situation sanitaire. Les pays étrangers sont été classés par la France en trois catégories, en fonction de leur situation sanitaire. [Ian LANGSDON / POOL / AFP]

A partir de ce mercredi 9 juin, les restrictions concernant les voyages à l'étranger sont assouplies. Une classification des pays par couleur (vert, orange, rouge), en fonction de leur situation sanitaire, entre en vigueur. De quoi y voir plus clair pour les Français souhaitant s'évader de l'Hexagone cet été.

Les pays classés «verts» par le gouvernement, dans le cadre de sa stratégie de réouverture des frontières, sont les plus accessibles aux Français. On y retrouve tous les pays de l'espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse), ainsi que l'Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, le Liban, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Dans ceux-là, ni circulation active du coronavirus ni détection de variants préoccupants. Pour s'y rendre, que l'on soit vacciné ou non, il n'y a pas besoin de justifier d'un motif impérieux. Mais les voyageurs doivent tout de même s'informer des conditions d'entrée dans le pays visé (obligation de test, de quarantaine, etc.).

A l'inverse, il est impossible aux touristes français de voyager vers les pays classés «rouges», que sont l'Afrique du Sud, l'Argentine, Bahreïn, le Bangladesh, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l'Inde, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka, le Suriname, la Turquie et l'Uruguay. En effet, pour se déplacer vers ces Etats où le Covid-19 circule activement et où des variants inquiétants ont été observés, tous les voyageurs français, vaccinés ou non, doivent obligatoirement avoir un motif impérieux, tel qu'être un ressortissant étranger rejoignant son pays, ou bien encore un décès familial, un échange universitaire ou une urgence médicale vitale. Les voyages touristiques ne font pas partie de cette liste.

Des listes évolutives

Entre ces deux catégories, tous les autres pays de la planète sont dans une classe intermédiaire, de couleur «orange». Il y ont été rangés car la circulation du coronavirus y reste active, mais dans des proportions maîtrisées, et sans diffusion de variants préoccupants. Seuls les touristes vaccinés et ayant une preuve de leur schéma de vaccination complété (deux semaines passées après la deuxième injection ou après la seule injection nécessaire pour les personnes ayant déjà contracté le Covid-19, quatre semaines passées après l'injection d'un vaccin unidose) peuvent voyager vers ces pays, car n'ils n'ont pas besoin de justifier d'un motif impérieux. Les non-vaccinés doivent, eux, en avoir un. Tout comme pour les pays «verts», les Français sont invités, avant un voyage vers un pays «orange», à consulter le site du ministère des Affaires étrangères pour connaître les conditions d'entrée et de séjour.

Ces listes des pays «verts», «orange» et «rouges» ne sont pas figées. Elles «sont susceptibles d’être adaptées selon les évolutions de la situation épidémique», explique le gouvernement sur son site internet.

Certains pays refusent encore les touristes

Par ailleurs, un pays «vert» ou «orange» ne veut pas forcément dire qu'il est accessible aux Français. Certains Etats refusent en effet toujours les touristes étrangers, notamment hexagonaux, sur leur territoire. C'est le cas, entre autres, de l'Australie, du Japon, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de Singapour. Les Etats-Unis également restent pour l'heure inaccessibles aux voyageurs de l'espace Schengen.

La question du voyage à l'étranger pose également celle du retour en France. Dans le cas d'un séjour dans un pays «vert», les personnes non vaccinées doivent présenter un test PCR ou antigénique de moins de 72h avant le retour vers l'Hexagone, tandis que celles qui sont vaccinées en sont exemptées. Pour les pays «orange», il y a également une obligation de dépistage, que l'on soit vacciné ou non : soit un test PCR de moins de 72h soit un test antigénique de moins de 48h. A cela s'ajoute, pour les personnes non-vaccinées, un test antigénique aléatoire à l'arrivée en France et un auto-isolement de sept jours. A noter que, contrairement à la politique en France, les tests sont payants dans la grande majorité des pays étrangers.

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