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Israël devient le premier pays à interdire la fourrure animale pour la mode

Israël interdit le commerce de la fourrure pour la mode, mais continue de l'autoriser pour la recherche ou pour des traditions religieuses. Israël interdit le commerce de la fourrure pour la mode, mais continue de l'autoriser pour la recherche ou pour des traditions religieuses. [DANIL SEMYONOV / AFP]

Une victoire pour les défenseurs de la cause animale. Israël a interdit par décret le commerce de fourrure animale pour la mode, ce mercredi 9 juin. Il devient le premier pays à adopter une réglementation aussi stricte en la matière.

Le ministère de l’Environnement a indiqué que  «le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l'enseignement et de certaines traditions religieuses.» Une décision prise dans le souci du bien-être animal et pour créer «un marché de la mode israélienne meilleur sur le plan du respect des normes environnementales».

Une nouvelle loi saluée par l’association de défense des animaux PETA. «Cette interdiction historique représente une victoire pour beaucoup. Dan Mathews, vice-président des campagnes de PETA, et Pamela Anderson, directrice honoraire de PETA, ont personnellement fait pression sur les représentants du gouvernement à Tel Aviv et ont demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de soutenir l'interdiction de la fourrure», a indiqué l’association dans un communiqué.

Cependant, comme le souligne le Times of Israel, la loi continue d’autoriser ce commerce pour des raisons religieuses, ce qui reste la principale utilisation de la fourrure en Israël. Elle est en effet majoritairement utilisée pour la confection des «Schtreimel», chapeaux traditionnels souvent en zibeline ou en renard, portés par certains juifs ultra-orthodoxes le jour de Shabbat ou lors de certaines fêtes religieuses.

L’interdiction totale du commerce de la fourrure reste toutefois relativement rare, et souvent cantonnée à des villes, comme São Paulo au Brésil, ou des régions, comme la Californie aux États-Unis. Mais face aux enjeux de protection de l’environnement et de la faune, de nombreuses marques de mode et de haute-couture font aussi le choix d’abandonner la fourrure, notamment Gucci, Prada, Balenciaga ou encore Valentino.

Israël avait déjà interdit les élevages d’animaux pour leur fourrure en 1976. En septembre dernier, la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili avait aussi annoncé la fin des élevages de visons d’ici 2025.

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