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Cas de myocardite : l'Agence du médicament parle d'un «rôle possible» du vaccin Pfizer

pfizer L'Agence du médicament suit de près les cas de myocardite survenus après une vaccination au vaccin Pfizer. [Joseph Prezioso / AFP]

Le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer/BioNTech a un «rôle possible» dans la survenue de rares cas d'inflammation cardiaque (myocardites) chez de jeunes adultes, a indiqué ce vendredi 18 juin l'Agence du médicament (ANSM).

L'Agence du médicament avait déjà classé fin avril la myocardite comme «signal potentiel» de pharmacovigilance du vaccin de Pfizer/BioNTech après le signalement de cas semblables en Israël.

Sur 29 cas rapportés depuis le début du suivi en France, 14 ont été retenus «au vu du niveau de complétude des données cliniques recueillies». L'expertise clinique et pharmacologique a conclu à une imputabilité probable du vaccin pour neuf d'entre eux, détaille l'ANSM.

Il s'agit majoritairement d'hommes (9 sur 14), d'âge médian de 28 ans et en grande majorité (93%) «rétablis ou en cours de rétablissement».

Près de 26.000 cas d'effets indésirables

Au total, depuis le début de la vaccination avec Pfizer/BioNTech, 25.983 cas d'effets indésirables ont été rapportés, en majorité des effets «attendus et non graves» tels qu'une douleur au point d'injection ou des maux de tête, sur plus de 32,9 millions d'injections réalisées au 10 juin.

L'ANSM avait déjà répertorié en février un «signal confirmé» concernant le vaccin Comirnaty : des cas d'augmentation de la tension artérielle, immédiatement après la vaccination ou de façon différée, de courte durée et d'évolution favorable.

D'autres effets indésirables constituent des «signaux potentiels» ou sont «sous surveillance» : les troubles du rythme cardiaque, l'apparition de zonas ou encore les syndromes d'activation des macrophages, une maladie rare liée à la stimulation inappropriée de ces cellules du système immunitaire.

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