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Près d'un tiers des forces de police britanniques se plaignent d'un harcèlement sexuel entre collègues

Une enquête interne a été réalisée au sein de 43 services. [DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP]

Quelque 27 plaintes de policières ont été déposées auprès de l’Office indépendant pour la conduite de la police (IOPC) la semaine dernière après l’affaire Sarah Everard, permettant de libérer la parole des femmes victimes de leurs collègues au sein de la police britannique.

Les nombreux signalements au sujet des infractions sexuelles graves recueillis ces derniers jours au Royaume-Uni interviennent deux semaines après que le meurtrier de Sarah Everard, le policier Wayne Couzens, a été condamné à la prison à perpétuité.

Au total, près d’un tiers des personnels des forces de police en Angleterre et au pays de Galles ont alerté sur des agressions sexuelles réalisées par des officiers de leur service, selon The Observer.

Une omerta brisée

A la tête de l’enquête interne sur 43 services de police, comme la gendarmerie nucléaire civile et la police du ministère de la Défense, la directrice générale adjointe de l’IOPC, Claire Bassett, a félicité les plaignantes pour avoir rompu l’omerta.

«Il faut une force et un courage incroyables pour signaler une infraction sexuelle, mais c'est encore plus difficile lorsque l'auteur présumé est un policier», a estimé Claire Bassett dans des propos relayés par The Guardian.

Une proposition controversée

Pour lutter contre les agressions sexuelles, une proposition a été lancée samedi par le gouvernement britannique pour une mise en application d’ici à la fin 2021 visant à mieux protéger les femmes voyageant seules.

Une solution pourtant fortement critiquée par l’opposition, qui dénonce une mesure inefficace pour faire cesser les violences faites aux femmes au Royaume-Uni.

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