En direct
A suivre

Royaume-Uni : un homme reconnaît avoir violé des dizaines de cadavres à la morgue

Selon la presse locale, les victimes étaient âgées de 9 à 100 ans. (Image d'illustration)[CC / Tingey Injury Law Firm / Unsplash]

L'affaire secoue le Royaume-Uni. Un homme de 67 ans a reconnu jeudi avoir agressé sexuellement des dizaines de cadavres dans des morgues, pendant des années.

David Fuller avait été arrêté fin 2020 pour les meurtres de deux jeunes femmes de 20 et 25 ans en 1987 dans le Kent. Il est également accusé de les avoir agressées sexuellement après leur mort. 

Mais au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont également découvert que le suspect, un électricien travaillant dans des hôpitaux, avait également violé des dizaines de cadavres à la morgue. Lors de recherches à son domicile, les forces de l'ordre ont mis la main sur des disques durs «révélant des preuves d'infractions sexuelles prolifiques d'un genre qu'aucun tribunal britannique n'avait jamais vu auparavant», selon le parquet britannique, le CPS. Le média Sky News évoque un total de 14 millions d'images figurant sur des centaines de disques durs et disquettes. 

L'homme s'est filmé et photographié

«Entre 2008 et 2020, Fuller s'est filmé et photographié en train d'abuser sexuellement des corps de dizaines de femmes et filles dans deux morgues de l'hôpital de Tunbridge Wells» dans le Kent «auxquelles il avait accès du fait de son métier de superviseur de la maintenance», a précisé le parquet.

Avant son procès, David Fuller a plaidé coupable de 44 agressions post-mortem mais selon les enquêteurs ce chiffre pourrait être en réalité bien pire. Ils estiment à au moins 100 le nombre de victimes potentielles, dont 81 ont été identifiées et parmi lesquelles figurent des mineures. Selon Sky News, elles étaient âgées de 9 à 100 ans. 

Les terribles aveux du sexagénaire ont plongé le Royaume-Uni dans l'effroi. A tel point que le ministre de la Santé, Sajid David, a annoncé ce lundi l'ouverture d'une enquête indépendante sur cette affaire, afin de «comprendre comment ces infractions ont pu se produire sans être détectées dans le passé». Devant le Parlement, le ministre a même présenté ses «excuses aux amis et familles de toutes les victimes». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités