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J.K. Rowling s'indigne des menaces provenant de militants transgenres

J.K. Rowling affirme être visée par de nombreuses menaces de mort. [Dia Dipasupil / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

La tension ne redescend pas. Accusée de transphobie, J.K. Rowling a indiqué, ce lundi 22 novembre, avoir été la cible de menaces de mort provenant, selon elle, de certains militants pour les droits transgenres.

L’autrice britannique de la saga littéraire Harry Potter s’est exprimée sur Twitter afin de dénoncer la publication de photographies de trois activistes transgenres posant devant son domicile d’Édimbourg, en Écosse. Une divulgation de son adresse personnelle qui vise, selon J.K. Rowling, à l’intimider. «Vendredi dernier, l’adresse de ma famille a été postée sur Twitter par trois comédiens activistes qui ont posé devant la maison, en se positionnant de manière à laisser apparaître notre adresse», a dénoncé la romancière dans une série de tweets. «J'ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison et je n'ai pas cessé de m'exprimer», peut-on lire également. 

Selon le site britannique du Daily Mail, l’autrice de 56 ans a identifié Holly Stars, Richard Energy et Georgia Frost comme étant les responsables de la diffusion du cliché sur les réseaux sociaux. Contactée par l’AFP, la police écossaise a précisé qu’une «enquête était en cours». Ciblés par un flot de critiques émanant des fans de J.K. Rowling, les trois activistes ont retiré les photos, avant de supprimer leurs comptes Twitter.

«Bien que nous ne regrettons pas la publication de la photo, depuis que nous l’avons fait, nous avons reçu une énorme quantité de menaces sérieuses à caractère transphobique donc nous avons décidé de retiré le cliché. #Lesdroitsdestranssontlesdroitshumains», a réagi Holly Stars, rapporte le Daily Mail.

En juin 2020, J.K Rowling s’était retrouvée sous le feu des critiques de la communauté trans après avoir partagé sur Twitter un article évoquant les «personnes qui ont leurs règles», en le commentant ironiquement : «Je suis sûre qu'on devrait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum ? Famme ? Feemm ?». 

La romancière affirme dans sa série de tweets avoir été contactée par de nombreuses femmes ayant fait «l'objet de campagnes d'intimidation allant du harcèlement sur les réseaux sociaux au ciblage de leurs employeurs, en passant par la divulgation de données personnelles et les menaces directes de violence, y compris le viol». Pour elle, la publication de cette photo n’avait pas d’autre objectif que de «l’intimider et l’empêcher de défendre les droits des femmes basés sur le sexe» biologique.

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