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Donald Trump clame de nouveau qu’il a gagné les dernières élections et éreinte les «politiciens de Washington»

Donald Trump lors du meeting du 15 janvier 2022. [MARIO TAMA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Ce samedi 15 janvier, lors d’un meeting en Arizona devant ses partisans, Donald Trump a une nouvelle fois déclaré qu’il avait gagné la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis et critiqué les «politiciens de Washington» qui veulent «contrôler» les vies des Américains.

«On en a marre que les politiciens de Washington contrôlent nos vies. On en a marre des obligations», a-t-il tonné à ses soutiens, ajoutant : «Les démocrates extrémistes veulent faire des Etats-Unis un pays communiste».

Durant ce meeting, Donald Trump a à nouveau entonné son leitmotiv depuis le dernier scrutin présidentiel de novembre 2020 : «Nous avons gagné les élections. Nous avons largement gagné. Nous ne pouvons pas les laisser s'en tirer à si bon compte.»

Avant son allocution, des orateurs avaient déjà chauffé la foule, en désignant Joe Biden comme quelqu'un de «faible», «dérangé», tout en ciblant les «médias boiteux», sifflés par les partisans de l'ex-président républicain.

Donald Trump en meeting en Arizona

Certains partisans étaient arrivés à Florence, bourgade rurale au sud-est de la capitale de l'Etat d’Arizona, Phoenix, plusieurs jours à l'avance depuis la Floride ou le Texas. Dans le vent désertique flottaient, sur un vaste champ, les drapeaux «Trump 2020» et «Trump 2024», pour encourager le milliardaire défait dans les urnes après quatre années à la Maison Blanche à se représenter à la prochaine présidentielle.

«C'est presque comme un Woodstock MAGA», explique Jonathan Riches. Un mélange entre le festival hippie des années 1960 et les meetings «Make America Great Again» (Rendre à l'Amérique sa grandeur) de l'ex-magnat de l'immobilier. Jonathan Riches, soutien de l’ancien président, affirme en être à sa 40e réunion publique de Donald Trump. «Ce sont des patriotes de tout le pays qui se rassemblent pour le bien du pays. Nous aimons notre président», explique-t-il.

Des «médias boiteux»

Après avoir invoqué notamment une prétendue malveillance des médias pour expliquer l'annulation d'une conférence de presse qu'il voulait organiser le 6 janvier, lors du premier anniversaire de l'assaut meurtrier de ses partisans sur le Capitole américain, Donald Trump a donc fait cette fois face à un public conquis.

Parmi les invités figurait Kari Lake, candidate au poste de gouverneure de l'Arizona, à laquelle Donald Trump a apporté son soutien et qui a affirmé par le passé qu'elle n'aurait pas certifié la victoire de Joe Biden dans cet Etat-clé si elle avait été en fonctions à ce moment-là.

Donald Trump conserve une grande influence sur le parti républicain. Beaucoup d'élus désirant conserver leur siège aux prochains scrutins souhaitent bénéficier de son adoubement et adhèrent donc souvent aux théories du complot suggérant que la présidentielle a été volée ou tout du moins ne les infirment pas ouvertement.

Le meeting de Florence était le premier avec un public important depuis octobre pour le milliardaire. Comme il le fait souvent, Donald Trump a proclamé qu'il s'agissait du «plus grand public», allant «plus loin que ce que l'œil peut voir». Aucun chiffrage précis n'a cependant été fourni, et la foule n'avait pas l'ampleur de celles qui venaient le voir avant sa victoire en 2016.

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