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Guerre en Ukraine : Sergueï Lavrov accuse l’Europe de tenir des discours aux relents «hitlériens»

Sergueï Lavrov n'a pas supporté des paroles attribuées à des dirigeants européens. [KIRILL KUDRYAVTSEV / POOL / AFP]

Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a pris la parole lors d’une réunion avec les représentants d'une fondation diplomatique russe ce vendredi. Il a affirmé que l’Occident tient des propos nazis contre son pays, visé par de lourdes sanctions en raison de son offensive en Ukraine.

Les propos pointés du doigt par le ministre russe sont ceux de certains dirigeants politiques européens, qui auraient déclaré mener une «guerre hybride totale» contre Moscou. 

Pour Sergueï Lavrov, il s'agit d'un terme «qu’utilisait l'Allemagne hitlérienne». Il précise : «Ce terme (de guerre totale, ndlr) qu'utilisait l'Allemagne hitlérienne est désormais prononcé par beaucoup de politiciens européens lorsqu'ils expliquent ce qu'ils veulent faire de la Russie. (...) Ils ne cachent pas leurs objectifs : détruire, casser, anéantir, étouffer l'économie et la Russie dans son ensemble» a rapporté l'Agence France-Presse.

Depuis sa déclaration de guerre à l'Ukraine datant du 24 février, la Russie a en effet connu beaucoup de discordes avec l'Union Européenne, qui a appliqué de nombreuses sanctions à son égard. Cela affecte le domaine financier du pays, mais aussi sa chaîne logistique, sa monnaie, le rouble, sur fond d'inflation galopante et d'une politique culturelle russe boycottée.

Vladimir Poutine a comparé lui aussi, ce vendredi 25 mars, les actions des pays occidentaux, qui, selon lui, rappellent les comportements des nazis. «La dernière fois, ce sont les nazis en Allemagne, il y a près de 90 ans, qui ont mené une telle campagne de destruction d'une culture indésirable. On se souvient bien des images des livres brûlés sur les places publiques», a-t-il dit.

Pour Moscou, la Russie mène une lutte en Ukraine contre des «néonazis». Le rôle central de l'URSS pour vaincre l'Allemagne d'Hitler en 1945 est au cœur de l'identité nationale russe et du discours patriotique de Vladimir Poutine.

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