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Massacre de Boutcha : le président du géant russe de l'aluminium Russal demande une enquête impartiale

Au début du conflit, le fondateur de Russal, Oleg Deripaska, avait également déclaré que son opinion personnelle était que le conflit en Ukraine était une «folie». [Kirill KUDRYAVTSEV / AFP]

Bernard Zonneveld, le président du conseil d'administration de l'entreprise Russal - géant russe de l'aluminium - , a appelé ce jeudi 7 avril à une enquête impartiale sur le massacre de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha, qu'il a qualifié de crime.

Cette revendication a surpris les Occidentaux, car aucune grande entreprise russe n'avait encore commenté publiquement le conflit.

L'Ukraine et plusieurs gouvernements occidentaux ont accusé en début de semaine Moscou de crimes de guerre après la découverte à Boutcha de corps de nombreux civils abattus à bout portant, dont beaucoup avaient les mains liées.

Des fosses communes contenant près de 300 corps ont également été retrouvées près de la localité. Pour le maire de la ville meurtrie, Anatoly Fedoruk «tous ces gens ont été abattus».

Pour l'heure, le Kremlin nie que ses forces soient responsables de ces morts et a déclaré mardi que les allégations occidentales selon lesquelles les forces russes auraient commis des crimes de guerre étaient fausses.

Un conflit «fratricide»

Bernard Zonneveld, qui possède la nationalité hollandaise, a déclaré avoir été choqué par les informations concernant Boutcha. «Nous soutenons une enquête objective et impartiale sur ce crime et appelons à des sanctions sévères pour les auteurs», a-t-il ainsi déclaré. Ajoutant que «nous voulons que les responsables de tels crimes soient punis de manière appropriée».

Enfin, il a appelé à la fin du conflit qu'il juge «fratricide». «Nous souhaitons tous une fin rapide à ce conflit fratricide, qui détruit des vies, des familles et des villes entières», a-t-il témoigné.

Au début du conflit, le fondateur de Russal, Oleg Deripaska, avait également déclaré que son opinion personnelle était que le conflit en Ukraine était une «folie» qui ferait honte aux générations à venir.

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