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IVG aux Etats-Unis : Whoopi Goldberg affligée par la décision de la Cour suprême

L'actrice américaine s’est notamment arrêtée sur le fait que, jusqu’en 1968, les personnes noires aux Etats-Unis ne figuraient pas dans la Constitution. [DIMITRIOS KAMBOURIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Comme bon nombre de personnalités américaines, l’actrice et humoriste Whoopi Goldberg a manifesté son indignation face à la décision de la Cour suprême de révoquer le droit à l’avortement, qui pourrait s’attaquer au mariage pour tous.

Dans l’émission The View, la star de Sister Act, Whoopi Goldberg, s’est dite affligée par la décision de la Cour suprême américaine sur l’IVG. D’autant qu’à présent, la haute institution judicaire des Etats-Unis souhaite s’attaquer à la contraception et au mariage pour tous.

De quoi faire bondir l’actrice : «jusqu’où ira ce détricotage des droits fondamentaux au nom du respect à la lettre de la Constitution américaine ?».

Avant d’enchaîner : «qu’est-ce qui va suivre ? Comme Clarence Thomas l’a signalé, ils voudraient se débarrasser de la contraception. Vous y comprenez quelque chose, Monsieur ? Non, parce que vous n’avez pas à l’utiliser. Vous feriez mieux d’espérer qu’ils ne s’en prennent pas à vous la prochaine fois, Clarence, en disant que vous ne devriez pas être marié à votre femme qui se trouve être blanche.» Ces propos font référence à l’arrêt «Loving vs Virginia» qui autorise les mariages interraciaux aux États-Unis depuis 1967.

«Le texte fondateur de la démocratie américaine a été écrit sans prendre en compte la population noire»

L’actrice américaine s’est notamment arrêtée sur le fait que, jusqu’en 1968, les personnes noires aux Etats-Unis ne figuraient pas dans la Constitution, demeurant ainsi à une condition d’esclavage.

«Le texte fondateur de la démocratie américaine a été écrit sans prendre en compte la population noire, abonde Whoopi Goldberg. Vous feriez mieux d’espérer que personne ne dise que vous ne faites pas partie de la Constitution. Vous en revenez à être une personne de second ordre, parce que ça ne va pas fonctionner non plus.»

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