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Inondations au Pakistan : le chef de l’ONU dit n’avoir «jamais vu une catastrophe climatique de cette ampleur»

«Depuis Islamabad je lance un appel mondial : arrêtez cette folie», a alerté sur Twitter, Antonio Guterres.

Après les récentes inondations survenues au Pakistan, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est rendu sur place. Samedi, au deuxième jour de sa visite, Il a alerté sur la situation climatique et a dénoncé les conséquences subies par les pays en développement.

Un appel mondial. Depuis la fin du mois d’août, le Pakistan tente de faire face à la catastrophe naturelle dont il a été victime. Après avoir subi une mousson hors du commun provoquant des inondations qui ont ravagé un tiers du pays, le chef de l’ONU Antonio Guterres s’est rendu sur place ce vendredi, et n’a pu que constater les importants dégâts.

Samedi, il a témoigné avoir «vu de nombreux désastres humanitaires dans le monde, mais n’avoir jamais vu de carnage climatique de cette ampleur». Sous le choc, il a déclaré lors d’une conférence de presse donnée dans la ville portuaire de Karachi : «Je n’ai simplement pas de mots pour décrire ce que j’ai vu aujourd’hui».

Sur Twitter, le secrétaire général des Nations unies n’a pas non plus hésité à pointer du doigt «les énergies fossiles», dont les puissances mondiales sont dépendantes au détriment des pays en développement.

«Arrêtez cette folie !»

«Depuis Islamabad je lance un appel mondial : arrêtez cette folie», a-t-il alerté avant d’inviter «à investir dès maintenant dans les énergies renouvelables et à mettre fin à la guerre contre la nature».

Il s’agit d’un véritable drame que le Pakistan traverse, puisqu’en plus des dégâts matériels, cette catastrophe naturelle a provoqué la mort de près 1.400 personnes.

Avec sa visite, Antonio Guterres souhaite encourager la communauté internationale à venir en aide financièrement au Pakistan, qui a besoin d’environ 10 milliards d’euros, pour réparer et reconstruire les infrastructures endommagées et détruites.

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