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Guerre en Ukraine : Washington dit «prendre au sérieux» la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine

Joe Biden s'est exprimé mercredi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU. [MANDEL NGAN / AFP]

Washington a déclaré ce mercredi prendre au sérieux les menaces nucléaires émises par le président de la Russie Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine a mobilisé mercredi près de 300.000 réservistes pour relancer son offensive en Ukraine et a brandi la menace d'un recours à l'arme nucléaire que les Etats-Unis ont dit «prendre au sérieux».

Dans une allocution télévisée diffusée mercredi, le président de la Russie s'est dit prêt à utiliser «tous les moyens» dans son arsenal face à l'Occident qu'il a accusé de vouloir «détruire» la Russie.

Il a franchi un nouveau palier en l'accusant de vouloir «diviser et détruire» son pays en armant l'Ukraine et de soumettre Moscou à un «chantage nucléaire».

Zelensky ne croit pas aux menaces nucléaires

La Maison Blanche a immédiatement dénoncé une «rhétorique irresponsable de la part d'une puissance nucléaire», indiquant qu'elle prenait cette menace «au sérieux».

Dans une interview à la chaîne allemande Bild TV, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit «ne pas croire» à l'utilisation d'armes nucléaires par Moscou. «Je ne crois pas que le monde laissera faire», a-t-il ajouté.

La mobilisation de réservistes par Moscou a été décrite en Europe comme un «aveu de faiblesse» de Moscou, dont l'armée a essuyé ces dernières semaines des revers face aux forces ukrainiennes.

Elle marque en tout cas une nouvelle escalade du conflit, au lendemain de l'annonce par la Russie de «référendums» visant à annexer quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine contrôlées en partie par Moscou.

La doctrine militaire russe prévoit la possibilité de recourir à des frappes nucléaires si des territoires considérés comme russes par Moscou sont attaqués, ce qui pourrait être le cas avec les zones annexées.

Ces scrutins se dérouleront dans les régions de Donetsk et de Lougansk, qui forment le Donbass (est), ainsi que dans les zones occupées de Kherson et de Zaporijjia, dans le sud.

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