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Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir du discours de Volodymyr Zelensky à l’ONU

Lors de sa prise de parole, le président ukrainien a dénoncé avec force l’invasion russe en Ukraine.[ ANGELA WEISS / AFP]

Après le discours offensif de Joe Biden, plus tôt dans la journée, le président Volodymyr Zelensky a pris la parole ce mercredi 21 septembre au soir. S’adressant à l’Assemblée générale des Nations unies, le chef d’État ukrainien a exigé la mise en place de plusieurs sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine.

Volodymyr Zelensky était très remonté contre la Russie. Ce mercredi 21 septembre, alors qu’Emmanuel Macron et Joe Biden s'étaient exprimés quelques heures auparavant devant l’Assemblée générale de l’ONU - après la récente apparition télévisée de Vladimir Poutine exigeant une «mobilisation partielle» de la population russe dans la guerre en Ukraine -, le président ukrainien a prononcé un discours très attendu via un message vidéo.

Lors de sa prise de parole, Volodymyr Zelensky a dénoncé avec force l’invasion russe en Ukraine. Il a exigé «un juste châtiment» contre tous ces crimes qui ont été commis par les troupes de Vladimir Poutine contre son pays.

Un mot qui, du reste, est revenu plus d’une quinzaine de fois tout au long de son discours.

«Châtiment pour avoir essayé de voler notre territoire, châtiment pour les meurtres de milliers de personnes, châtiment pour la torture et l'humiliation des femmes et des hommes», a ainsi martelé le président ukrainien.

Parmi les «punitions» demandées par Volodymyr Zelensky figure notamment la création d’un tribunal spécial pour juger la Russie «pour crime de guerre». De Boutcha à Izioum en passant par Kharkiv, les exactions commises par les troupes russes ont été nombreuses et le chef d’État ukrainien n’a pas hésité à les rappeler.

Outre la traduction du dirigeant russe devant la justice, Volodymyr Zelensky a également appelé à la création d’un fonds de compensation pour l’Ukraine tout en estimant que la Russie devrait être privée de son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU.

Une proposition qui intervient au moment où Emmanuel Macron et son homologue américain, le président Joe Biden, ont, tous les deux, suggéré l'augmentation du nombre de pays siégeant dans cette institution.

«Nous sommes prêts pour la paix. Mais une paix honnête et juste», a affirmé Volodymyr Zelensky.

À la fin de ce discours, qui a duré une vingtaine de minutes, le président ukrainien s’est enfin adressé aux pays revendiquant une «neutralité» dans le conflit, ceux qui, selon lui, «ne protègent que leurs propres intérêts».

«La Russie sera contrainte de mettre fin à cette guerre, une guerre qu’elle a commencé», a-t-il conclu.

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