Alors que la coalition de droite regroupant Fratelli d’Italia, la Lega et Forza Italia a remporté plus de 43% des voix lors des élections de dimanche, son succès est moins marqué à l'étranger. En France, l'alliance est d'ailleurs arrivée en deuxième position, derrière le parti démocrate.
Giorgia Meloni n’était pas le premier choix des Italiens de France. Ce dimanche 25 septembre, la coalition de droite regroupant Fratelli d’Italia, la Lega et Forza Italia a remporté les élections générales en Italie avec 43,79% des voix, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur italien. Ce vote devrait permettre à Giorgia Meloni de devenir la première femme à occuper le poste de cheffe du gouvernement italien dans l’histoire du pays.
Pour Sarah, étudiante italienne et résidante en France actuellement, l’issue du scrutin était «prévisible» car, depuis des années, la gauche «n’a rien fait pour contrer l’abstention». Toutefois, l’Italienne ne croit pas que le prochain gouvernement de Giorgia Meloni changerait quelque chose.
«Je ne crois pas que Giorgia Meloni pourrait changer quelque chose, comme je ne crois pas que le front de gauche, s'il avait gagné, aurait pu changer quelque chose», a-t-elle dit à CNEWS.
«Si la mentalité et la façon de faire de la politique ne changent pas, si nous, les jeunes, ne sommes pas inclus dans les décisions politiques, personne ne pourra changer l'Italie», a-t-elle ajouté.
De son côté, Simone, un électeur italien ayant voté pour la gauche, se dit s’intéresser plus à la politique française qu’à celle de son propre pays. «Je trouve que le résultat était couru d’avance. Nous, Italiens, n’avons pas la mentalité française. Nous sommes prêts à descendre dans la rue si la Juventus va en Série B mais nous nous soucions peu de la politique. Nous sommes les succubes de notre classe politique», nous raconte-t-il.
«Inconsciemment, nous pensons que tous les politiciens sont tous les mêmes. Après des années et des années de gauche, les Italiens en ont assez. Pourtant, j’ai voté pour le centre gauche», a-t-il ajouté.
En France, l’union de la droite n’arrive qu’en deuxième place avec 24,21 % des voix derrière la coalition de centre-gauche qui, elle, est accréditée de 34,67 %.