Un rapport dano-suédois a été présenté ce vendredi 30 septembre aux Nations unies. Il stipule que les 4 fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, sont dues à des explosions sous-marines correspondant à «des centaines de kilos» de TNT.
Nouveau rebondissement. Selon un rapport dano-suédois présenté aux Nations unies ce vendredi 30 septembre, les 4 fuites touchant les gazoducs Nord Stream en mer Baltique, sont dues à des explosions sous-marines correspondant à «des centaines de kilos» de TNT.
«La magnitude des explosions a été mesurée respectivement à 2,3 et 2,1 sur l'échelle de Richter, soit probablement l'équivalent d'une charge explosive de centaines de kilos», indiquent les deux pays scandinaves, dans une communication au Conseil de sécurité de l'ONU qui s’est réuni ce vendredi matin, à New York, à la demande de la Russie.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ont subi 4 fuites au total, le 27 et 28 septembre dernier. Cela avait créé des bouillonnements allant de 200 à 1.000 mètres de diamètre dans la mer Baltique.
Le Kremlin accuse les Occidentaux
Dans le rapport, la Suède et le Danemark affirment que : «Toutes les informations disponibles indiquent que ces explosions sont la conséquence d'un acte délibéré», sans pointer un responsable éventuel.
Si l’identité de l’auteur des explosions reste inconnue pour le moment, Washington et Moscou rejettent toute responsabilité.
Le président russe Vladimir Poutine, dans son discours au Kremlin à la suite du rapport de l’ONU le même jour dans l’après-midi, a accusé les Occidentaux d'être à l'origine des explosions qui ont provoqué des fuites importantes dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2, construits pour acheminer le gaz russe en Europe.
«En organisant des explosions sur les gazoducs internationaux qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont en réalité commencé à détruire l'infrastructure énergétique européenne», a fustigé Vladimir Poutine, imputant ce «sabotage» aux «Anglo-saxons».
Jeudi, Vladimir Poutine avait déjà dénoncé auprès de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan les attaques présumées ayant visé Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, un «acte de terrorisme international» selon lui.
