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Arsenal nucléaire : voici les 9 pays les plus puissants du monde en 2024

Selon les estimations, la Russie détiendrait, pour l'année 2024, au total 5.580 ogives nucléaires, soit le plus grand arsenal au monde. [©Gavriil GRIGOROV/SPUTNIK/AFP]

Les tensions ne cessent de croître au Moyen et Proche-Orient après l'attaque sans précédent de l'Iran contre Israël, à l'aide de centaines de drones et de missiles dans la nuit de samedi à dimanche. L'Occident, la Russie et les Etats-Unis appellent notamment à la désescalade face à la menace d'une riposte de l'Etat Hébreu, pour éviter tout embrasement dans la région.

Une désescalade plus que nécessaire. Depuis l'attaque inédite de l'Iran à l'aide de centaines de drones et de missile contre Israël ce week-end, les tensions n'ont jamais été aussi vives dans la région. A tel point que plusieurs puissances dont la France, ont appelé au retour au calme, alors que l'Etat Hébreu pourrait risposter. Mais ces pays ont l'avantage de posséder une force de dissuasion sans pareille contrairement à l'Iran : le nucléaire. Voici les 9 pays les plus puissants sur le plan de l'armement nucléaire en 2024. 

Selon les estimations de la Federation of American Scientists (FAS) c'est la Russie qui détiendrait, avec un total de 5.580 ogives nucléaires pur l'année 2024, le plus grand arsenal au monde. Pour autant, la Russie n’est pas le seul pays à posséder cette arme de destruction massive. 

Les etats-unis deuxième

La Russie est ainsi suivie de près par les Etats-Unis avec 5.044 armes nucléaires disponibles. A eux seuls, ces deux Etats ont entre leurs mains plus de 80% des armes nucléaires mondiales. Arrive ensuite, loin derrière, la Chine, troisième puissance nucléaire mondiale avec ses 500 ogives. Puis viennent la France (290), le Royaume-Uni (225), le Pakistan (170), l'Inde (170), Israël (90) et la Corée du Nord (50).

 

Pour mieux comprendre la répartition des armes (voir graphique ci-dessus), deux types d'ogives existent, les stratégiques intercontinentales (déployées), les plus puissantes et de longue portée, puis les non-stratégiques, appelées tactiques, de plus courte portée et destinées au champ de bataille. Le nombre exact de ces dernières est difficile à estimer car elles sont utilisables par de simples chars ou des bâtiments de guerre navale, les confondant avec des charges conventionnelles.

Néanmoins une partie de ces armes est destinée à être démantelée car trop anciennes, abîmées ou plus nécessaires.

Vladimir Poutine se tient «prêt» à un conflit nucléaire

Outre les tensions au Moyen et Porche-Orient, la guerre en Ukraine est également l'objet de vives tensions et menaces. Alors que débutait le 15 mars dernier le scrutin de la présidentielle en Russie - dont Vladimir Poutine est ressorti grand vainqueur - ce dernier en a profité pour vanter l'armement nucléaire de son pays, le jugeant «plus avancé» que celui des Etats-Unis et assurant que son arsenal était toujours «prêt» à une guerre nucléaire.

«Des triades (les vecteurs de lancement d'armes atomiques, ndlr), seuls les Américains et nous en avons vraiment. Et là, nous sommes beaucoup plus avancés. Toute la composante nucléaire est plus moderne chez nous», avait-il affirmé dans un long entretien à la télévision russe, à l'approche du début de l'élection présidentielle qui, en l'absence de toute opposition, a vu sa réélection triomphale.

Vladimir Poutine a ajouté que son pays était «prêt» à un conflit nucléaire, mais qu'il n'avait jamais songé à utiliser de telles armes en Ukraine. Une menace à laquelle le président de la République avait répondu le lendemain, affirmant que les Européens devaient être prêts à «répondre» à une «escalade» de la Russie, jugeant qu'elle ne «s"arrêtera pas là» si elle gagnait la guerre en Ukraine, mais avait assuré que jamais ils ne prendraient «l'initiative» de l'engagement militaire face à cette puissance nucléaire.

Il entendait ainsi rassurer après avoir semé le trouble, dans l'opinion et chez les autres alliés de Kiev, en jugeant fin février qu'il ne fallait pas exclure l'envoi, à l'avenir, de militaires occidentaux en Ukraine.

«La Russie est devenue une puissance qui veut s'étendre et il est sûr qu'elle ne s'arrêtera pas là», a-t-il toutefois asséné sur X en réponse à des questions d'internautes. «Si on laisse l'Ukraine seule, si on laisse l'Ukraine perdre cette guerre, alors à coup sûr la Russie menacera la Moldavie, la Roumanie, la Pologne», avait-il averti.

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