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États-Unis : Nancy Pelosi se dit «traumatisée» après l’agression de son mari

L'état de Paul Pelosi «continue de s'améliorer» selon la président de la Chambre des représentants. [ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, s'est dite «traumatisée» après l'agression subie par son mari, Paul.

«Nos enfants, nos petits-enfants et moi avons le coeur brisé», a écrit Nancy Pelosi dans une lettre envoyée samedi soir à tous les membres de la Chambre des représentants, qu'elle préside. La cheffe des démocrates américains, dont le mari a été agressé vendredi par un homme qui s'est introduit dans leur maison de San Francisco, affirme être «traumatisée», de même que sa famille.

«Hier matin, un homme violent est entré par effraction dans notre maison familiale, a exigé de me voir et a brutalement attaqué mon mari Paul», a-t-elle écrit, évoquant le traumatisme de «l'attaque potentiellement mortelle» subie par son mari, âgé de 82 ans.

Ce dernier a été agressé par un homme armé d'un marteau qui cherchait Nancy Pelosi, alors absente de son domicile. Paul Pelosi, est actuellement hospitalisé après une intervention chirurgicale. «Son état continue de s'améliorer», s'est félicitée la présidente de la Chambre des représentants.

Dans sa lettre, elle a remercié les forces de l'ordre et les secours pour les «soins médicaux vitaux» apportés à son époux. Nancy Pelosi s'est également dite reconnaissante  pour «l'effusion de prières et de souhaits chaleureux» reçue après l'agression.

D'après le chef de la police de San Francisco, William Scott, David Depape, 42 ans, a été identifié comme l'agresseur. Il a été interpellé au domicile des Pelosi juste avant 2h30 du matin, vendredi dernier. Lorsque les forces de l'ordre sont intervenues, lui et Paul Pelosi se disputaient un marteau que le suspect a finalement arraché des mains de la victime pour lui asséner au moins un coup.

«Où est Nancy ?»

David Depape est désormais accusé de tentative d'homicide, d'agression avec une arme mortelle, de cambriolage et d'autres délits en lien avec l'attaque. Selon plusieurs médias américains, il aurait crié «Où est Nancy ?» en entrant dans la maison des Pelosi par effraction, laissant penser que la présidente de la Chambre des représentants était la cible de cette attaque.

Des sources policières citées par le Wall Street Journal ont indiqué que le suspect avait adopté des positions d'extrême droite sur les réseaux sociaux. Samedi, juste après avoir voté de façon anticipée aux élections de mi-mandat dans le Delaware, Joe Biden a lui-même établi un lien entre l'agression de Paul Pelosi et le climat politique américain.

Ce dernier est selon lui gangréné par ceux qui continuent, dans le sillage de l'ancien président Donald Trump, à contester le résultat de l'élection qui l'a consacré président des Etats-Unis. «Cela affecte la mentalité des gens. Cela affecte la façon dont les gens pensent. En particulier, les personnes qui ne sont pas aussi stables que les autres», a-t-il développé.

Le président des Etats-Unis a ensuite ajouté : «C'est une chose de condamner la violence. Mais vous ne pouvez pas condamner la violence à moins que vous ne condamniez tous ceux qui continuent de clamer que l'élection n'était pas réelle, qu'elle a été volée, toutes ces fadaises qui sapent la démocratie»

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