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«Robots tueurs» à San Francisco : la ville n’autorise pas la police à les utiliser mais n’écarte pas totalement l’idée

La police de San Francisco dispose actuellement d'une douzaine de robots télécommandés. [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Le conseil municipal de San Francisco (Ouest des Etats-Unis) a rendu, mardi 6 décembre, un avis défavorable à l'adoption d'une mesure prévoyant l'usage par les forces de l'ordre de la ville de robots capables de tuer. La mesure a néanmoins été renvoyée en commission.

Les forces de l'ordre de San Francisco (Ouest des Etats-Unis) devront encore patienter pour utiliser des «robots tueurs». Le conseil municipal de la ville a en effet rendu mardi un avis défavorable au déploiement de ces appareils dans les rues. 

Selon certains membres du comité de San Francisco, ces robots, prévus pour être déployés dans certains cas extrêmes, comme des attaques terroristes ou les tueries de masses, nourrissent une intense polémique. 

Un nouveau vote à venir

Le conseil municipal a néanmoins renvoyé la décision d'adopter ces robots en commission, où un vote devrait avoir lieu prochainement. 

De nombreux opposants ont critiqué cette mesure, craignant qu'elle débouche sur une augmentation des violences policières et un futur digne du film «Robocop».

Lors du conseil municipal, plusieurs opposants sont entrés pendant la séance, pancartes à la main.

De son côté, le chef de la police de la ville a assuré dans un communiqué que «l'usage de robots dans des situations potentiellement meurtrières était une option de dernier recours». 

A titre informatif, la police de San Francisco possède actuellement une douzaine de robots télécommandés et fonctionnels, principalement utilisés pour des inspections et du déminage.

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