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Iran : un troisième manifestant en passe d'être exécuté, sa famille implore l'annulation de sa peine

Des Iraniens manifestent devant le Capitole, aux Etats-Unis, pour soutenir les mobilisations dans leur pays, ce samedi 17 décembre. [Nathan Howard/AP]

Un troisième iranien est menacé par le pouvoir pour son implication dans les manifestations qui agitent le pays depuis trois mois, et risque la peine de mort. Sa famille a imploré le pouvoir judiciaire pour l'annulation de cette sentence.

La sévère répression se poursuit en Iran. Mehdi Mohammad Karami est le troisième iranien menacé par la peine de mort pour son implication dans les manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier, après avoir été interpellée par la police des mœurs. 

Dans une vidéo, sa famille a supplié les autorités judiciaires de l'épargner. «Je demande respectueusement au pouvoir judiciaire, je vous implore, s'il vous plaît, (...) d'annuler la peine de mort dans le cas de mon fils», a ainsi dit le père de Mehdi Mohammad Karami. 

Son père l'a ainsi décrit comme un sportif, champion de karaté et membre de l'équipe nationale. Il a d'ailleurs gagné des compétitions dans son pays. A côté du père de Mehdi Mohammad Karami, se tenait son épouse qui semblait bercer un bébé. 

Selon l'ONG Amnesty International, le jeune homme fait partie des cinq personnes condamnées à mort pour une attaque qui a coûté la vie à un paramilitaire, lors d'une cérémonie funéraire en hommage à une manifestante à Karaj, près de Téhéran.

Mehdi Mohammad Karami a été condamné moins d'une semaine «après le début d'un procès précipité et inéquitable qui ne ressemble en rien à une procédure judiciaire valable», a dénoncé Amnesty.

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