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Le ballon qui survole l'Amérique latine est bien d'origine chinoise

Le premier ballon, ici en photo, a été abattu samedi par l'armée américaine. [Randall Hill / REUTERS]

Deux jours après la destruction par l’armée américaine d’un ballon «espion», les autorités chinoises ont confirmé ce lundi 6 février que le second ballon repéré au-dessus de l’Amérique latine provenait bien également de Chine.

Un deuxième ballon qui interroge. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué que le ballon qui survole actuellement l’Amérique latine provient bien de Chine, tout en assurant qu’il est de «nature civile», selon la même réthorique utilisée précédemment. 

Ce ballon sans pilote avait auparavant été désigné par les Etats-Unis comme un engin «de surveillance», à l’instar de celui qui a été abattu samedi par l’armée américaine.

«Il s'est égaré dans le ciel»

«Après vérification, il s’avère que ce ballon sans pilote provient de Chine. Il est de nature civile et utilisé pour des essais en vol», a assuré le porte-parole Mao Ning. Et d’expliquer : «sous l’effet du climat et en raison de ses limitations en termes de manoeuvrabilité, ce ballon a sérieusement dévié de sa trajectoire prévue et s’est égaré dans le ciel».

Repéré vendredi, ce ballon a notamment survolé la Colombie, où il a été surveillé jusqu’à ce qu’il quitte l’espace aérien national. Selon les autorités militaires colombiennes, l’engin n’a «menacé» la sécurité du pays à aucun moment.

Samedi, sur ordre du président Joe Biden, l’armée américaine avait abattu un premier ballon chinois qui survolait les Etats-Unis depuis plusieurs jours. Selon le Pentagone, il s’agissait d’un ballon «espion», dont le but était de «surveiller des sites stratégiques». Pékin avait assuré de son côté que le ballon n’était qu’un aéronef civil de surveillance météorologique, accusant les Etats-Unis d’avoir «gravement affecté» leurs relations bilatérales.

Cette affaire survient d’autant plus au mauvais moment que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken devait se rendre cette semaine en Chine, pour une première visite depuis 2018. Une rencontre évidemment annulée désormais.

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