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3 des 4 objets ayant survolé l'Amérique du Nord ne seraient finalement pas liés au programme chinois de ballons espions

Le constat pourrait être une première étape vers une désescalade entre États-Unis et Chine. [Randall Hill / Reuters]

Les services d'espionnage chinois ne seraient pas à l'origine du vol de trois des quatre objets récemment observé au dessus de l'Amérique du Nord, a reconnu dans la nuit de jeudi à vendredi le président américain Joe Biden.

La thèse de l'espionnage chinois écartée. Le président des Etats-Unis Joe Biden a indiqué que 3 des 4 objets qui avaient récemment survolé l'Amérique du Nord, n'étaient vraisembablement pas liés au programme chinois de ballons espions.

«Ces trois objets sont vraisemblablement liés à des entreprises privées, à des activités de loisirs ou à des institutions de recherche» scientifique, a affirmé le locataire de la Maison Blanche.

Il n'en demeure pas moins que Joe Biden a fait procéder à leur destruction au nom de la sécurité du transport aérien, qui aurait pu être compromise en raison de leur altitude proche de celles d'avions de ligne.

Les débris seront-ils retrouvés ?

Quant aux débris, ils devraient être soumis à une analyse méticuleuse pour déterminer avec certitude leur nature, leur usage ou leur provenance. A condition toutefois que les opérations de récupération puissent se réaliser dans des conditions propices, les objets ayant été abattus au-dessus d'eaux gelées ou dans des zones reculées.

Pour l'heure, selon Washington, seul le ballon chinois abattu le 4 février par les autorités américaines avait pour mission de collecter des informations sur des sites militaires sensibles. Ce que Pékin persiste à nier catégoriquement.

Cette épisode diplomatique a refroidi les relations sino-américaines qui s'étaient déjà dégradées suite à la visite en août dernier à Taïwan de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants.

Dans une manoeuvre d'apaisement entre les deux géants mondiaux, Joe Biden a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi son souhait de pouvoir échanger avec le président chinois Xi Jinping. «Nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide», a-t-il dit. Des déclarations qui pourraient sonner comme les prémices d'une désescalade entre Américains et Chinois.

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