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Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky commémore le premier anniversaire du retrait russe de Boutcha

Volodymyr Zelensky s'est exprimé à l'occasion des commémorations du massacre de Boutcha. [Sergei SUPINSKY / AFP ]

«Nous ne pardonnerons jamais» les morts de Boutcha. C'est ce qu'a déclaré Volodymyr Zelensky à l'occasion des commémorations du massacre de cette ville martyre, vendredi 31 mars.

Elle est devenue le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou. Le président ukrainien a juré, vendredi 31 mars, de vaincre le «mal russe» à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de Boutcha. «Nous allons gagner c'est certain, le mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever», a martelé Volodymyr Zelensky, sur place, devant les premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave Maia Sandu. Le président Ukrainien avait juré auparavant de «punir tous les coupables» du massacre de Boutcha.

Cadavres de 20 hommes en civil

Le 31 mars 2022, l'armée russe se retirait de cette ville et de tout le nord de Kiev, un mois après avoir lancé l'invasion du pays sur ordre du président Vladimir Poutine. Deux jours après le retrait, le massacre était connu.

Des journalistes de l'AFP ont découvert à Boutcha le 2 avril des carcasses calcinées de véhicules, des maisons détruites et surtout, éparpillées sur plusieurs centaines de mètres, les cadavres de vingt hommes en civil, dont l'un avait les mains liées dans le dos. Ces scènes ont choqué dans le monde entier, Kiev et les Occidentaux dénonçant des exécutions sommaires de civils et des crimes de guerre. Le Kremlin, lui, dément toute implication et évoque une mise en scène. 

«Crimes de guerre»

Lors de sa visite deux jours après la découverte, le président Zelensky, visiblement bouleversé, avait dénoncé «des crimes de guerre» qui seront «reconnus par le monde comme un génocide».

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, seul allié de la Russie en Europe, a appelé à une trêve et des négociations «sans condition» pour mettre fin à la guerre, tout en jugeant l'Occident responsable du conflit. Réagissant à cette proposition, le Kremlin a exclu d'arrêter son «opération militaire» en Ukraine.

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