Dans le cadre d’une interview préalable à la sortie son autobiographie «Born to run», le 27 septembre, Bruce Springsteen s’est confié sur son combat contre la dépression.
«Où que vous soyez, qui que vous soyez, cette maladie ne vous quitte jamais», explique Bruce Springsteen en évoquant son calvaire, dans une interview avec Vanity Fair.
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Le rôle de sa femme, Patti
Il explique également le rôle primordial de sa femme, Patti. C’est bien souvent elle qui va solliciter les médecins quand «The Boss» est au plus bas. Il raconte qu’elle «observe un train de marchandise chargé de nitroglycérine qui s’emballe, et risque de sortir rapidement de la piste».
American icon and rock-n-roll legend Bruce @Springsteen is the V.F. October cover star https://t.co/QrCW2gUv41 pic.twitter.com/ymAQSAafXD
— VANITY FAIR (@VanityFair) 6 septembre 2016
Un héritage de son père dont «The Boss» parle avec une franchise rare. Springsteen admet ainsi avoir toujours craint de finir par ressembler à son père, Doug, avec qui il avait une relation compliquée. Une relation sur laquelle il a d’ailleurs construit certains de ses morceaux les plus marquants.
«Devenir malade au point de ressembler à mon père»
Pourtant, l’incertitude autour des caractéristiques précises de sa dépression semble l’avoir toujours suivie, et le spectre de l’état de son père le hantait : «On ne connait jamais exactement les paramètres de la maladie. Je me suis toujours demandé si je pouvais devenir malade au point de ressembler à mon père».
Dans son autobiographie, le chanteur aborde les troubles de son père plus en profondeur, parlant d’une forme d’agoraphobie, et de nombreux autres problèmes. Un père qui n’a jamais dit «je t’aime» à son fils : «s’il avait essayé, on aurait entendu sa voix se briser. Il n’aurait pas pu prononcer les mots».