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La Fondation Louis-Vuitton, un écrin pour l'art

La Fondation Louis-Vuitton pour l'art contemporain ouvrira officiellement ses portes au public lundi. La Fondation Louis-Vuitton pour l'art contemporain ouvrira officiellement ses portes au public lundi. [Fondation Louis Vuitton]

Le bâtiment futuriste, dédié aux œuvres contemporaines, accueille vendredi ses premiers visiteurs, qui avaient réservé à l’avance. L’ouverture au grand public de ce lieu de 11 000 m2 est prévue lundi.

 
Il s’agit déjà d’un monument  phare. Véritable nuage de verre émergeant au milieu du bois de Boulogne, la Fondation Louis-Vuitton, qui doit ouvrir officiellement lundi, accueille dès aujourd’hui ses premiers visiteurs privilégiés, munis de billets réservés à l’avance.
 
Pendant trois jours, ce week-end inaugural va leur permettre de découvrir ce nouveau musée au design futuriste. Qualifié "d’extraordinaire" par François Hollande, l’imposant édifice doit offrir "l’art contemporain au regard de tous". C’est d’ailleurs un rêve devenu réalité pour Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH, le mécène.
 

 
 
Une prouesse architecturale
 
L’édifice lui-même est déjà une œuvre d’art. Son apparence très aérienne est sortie tout droit de l’imagination de l’architecte américano-canadien Frank Gehry, à qui l’on doit notamment la Cinémathèque française (12e) et le musée Guggenheim de Bilbao (Espagne).
 
Ce vaisseau de 11 000 m2 est entouré de douze grandes voiles transparentes, soit plus de 3 600 panneaux de verre au total. L’ensemble est soutenu grâce à un ingénieux système composé de poutres en acier et en bois. Le bâtiment, qui s’impose comme une nouvelle référence de l’architecture du XXIe siècle, est "un lieu vivant ouvert aux changements", selon son concepteur.
 
 
Des œuvres audacieuses
 
L’intérieur lumineux de ce palais a en effet été pensé pour être au service de la quinzaine d’artistes représentée, dont les œuvres ont été sélectionnées par Suzanne Pagé, l’ex-directrice du musée d’Art moderne de la ville de Paris. Le Danois Olafur Eliasson s’est notamment approprié un passage qu’il a inondé d’un halo jaune.
 
Les 3 500 m2 de galeries mettent aussi particuliè­rement en valeur une sculpture mo­numentale de l’Allemand Thomas Schütte, représentant un homme dans la boue. Il ne faut pas hésiter à se perdre dans le dédale de la Fondation pour découvrir les œuvres, quitte à atteindre les hauteurs du bâtiment, qui offrent une vue superbe sur la capitale.
 
 

La navette assurée par des bus 100 % électriques

La Fondation Louis-Vuitton a fait le pari du respect de l’environnement en choisissant des bus 100 % électriques au design moderne et élégant, pour assurer la navette depuis l’Etoile. Quatre Bluebus élaborés par le groupe Bolloré – qui a aussi développé le service d’autopartage Autolib’– et fabriqués en France, à Laval (Mayenne), effectuent des rotations tous les quarts d’heure, au tarif de 1 euro le trajet.

Les arrêts se situent à l’angle de l’avenue de Friedland et de la place Charles-de-Gaulle, près de la sortie de métro, et juste devant la Fondation Louis-Vuitton. Les Bluebus, longs de 5,40 m pour se faufiler en silence dans les rues de Paris, peuvent accueillir une vingtaine de personnes chacun.

 
 
Plus de 120 km d’autonomie
 
La montée se fait sans effort et est accessible aux personnes à mobilité réduite, le plancher de ces bus étant au ras du sol grâce aux batteries installées sur le toit. Celles-ci offrent plus de 120 km d’autonomie au véhicule, ce qui est amplement suffisant pour une journée (les deux arrêts sont distants d’à peine 2,5 km). Par ailleurs, les batteries, qui sont rechargées la nuit, seront à terme alimentées par une électricité totalement verte, via des panneaux photovoltaïques reliés aux bornes de charge.
 

 

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