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23 février : Saint Lazare

Image d'illustration. Une église[Domaine public ]

Ce 23 février, nous fêtons un saint moine arménien qui mourut en 867 à Constantinople. Nous som­mes en pleine guerre déclarée par les iconoclastes aux images saintes. Et Lazare est peintre d’icône.

 

L’empereur Théophile avait déclaré passible de peine de mort qui peindrait une icône. Lazare est arrêté, jeté dans un égout public. Mais il n’y succombe pas. Théophile le fait repêcher et ordonne de lui brûler les doigts. L’impératrice Théodora, qui souffre de l’impiété de son mari, prend Lazare en pitié, le cache et le soigne.

Remis de son supplice, Lazare lui peint une icône de saint Jean-Baptiste qui devient miraculeuse. A la mort de Théophile, Théodora et son fils Michel III, nouvel empereur, rétablissent le culte des images. Lazare se retire dans le silence de son cloître. Il peint de belles icônes qui sont encore vénérées.

Par deux fois, l’empereur l’envoie à Rome auprès du pape Benoît III pour régler divers litiges. Il meurt lors de ce deuxième voyage. Avec saint Luc, il est le patron des peintres.

 

Pensée spirituelle : «Le beau est le symbole du bien moral.» (Kant)

 

Courte prière : «Tard je t’ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée !» (Saint Augustin)

 

Ephéméride du 23 février : En 1955, mort de Paul Claudel à 86 ans. Si l’on connaît les nombreux ouvrages à résonance chrétienne qu’il publia comme L’Annonce faite à Marie, Le soulier de satin et de beaux poèmes, on oublie qu’il fut consul de France en de nombreux pays, puis ambassadeur à Tokyo, Washington et Bruxelles. Il a été membre de l’Académie française. Ses obsèques eurent lieu à Notre-Dame où il avait retrouvé la foi le jour de Noël 1886. Y assistent quatre ministres, dont le père de l’Europe, Robert Schumann, également le maréchal Juin, Jean-Louis et Madeleine Barrault qui avaient mis en scène Le soulier de satin à la Comédie-Française.

 

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