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5 mai : Sainte Judith

En ce 5 mai nous fêtons les Judith [AFP / ARCHIVES]

Née en Thuringe, dans la no­ble famille des Sanserhausen, Judith, ou Jutta, ne veut pas se marier malgré la pression de ses parents. Et un beau matin, elle y consent, alors que plus personne n’y croyait. Une inspiration spirituelle avait, seule, guidé cette décision, dira-t-elle.

 

Elle épouse le noble Johannes Konopacki. Judith se révèle être une épouse exemplaire et une mère attentive. Ses enfants entrent tous dans un monastère et son mari meurt au cours d’un pèlerinage en Terre sainte. Elle consacre alors sa vie au soin des malades et des lépreux en particulier. Judith se rend en Prusse où son frère est grand maître de l’Ordre des Chevaliers teutoniques.

La Prusse est encore une région païenne de culture slave. Sa vie d’ermite attire les regards et sa charité provoque non seulement l’affection des populations locales, mais entraîne de nombreuses conversions. Elle meurt à Kulmsee dans un grand dépouillement, en 1260. Elle est la sainte patronne de la Prusse.

 

Pensée spirituelle :

«Si vous êtes incapables de scruter les profondeurs du cœur de l’homme, comment donc pouvez-vous scruter la pensée de Dieu et comprendre ses desseins ?» (Bible. Livre de Judith)

 

Ephéméride du 5 mai :

En 614, les Perses s’emparent de la relique de la Sainte Croix à Jérusalem. L’empereur Khosro II avait envoyé le général Schahr-Barâz prendre Apamée, Antioche, Damas et enfin Jérusalem. 35 000 habitants sont vendus comme esclaves, le patriarche de Jérusalem est emmené en captivité, les églises et le Saint-Sépulcre sont détruits. Il fut impitoyable pour les chrétiens. Le 12 décembre 627, l’empereur byzantin Héraclius Ier bat les Perses à Ninive et rapportera la Sainte Croix à Jérusalem le 21 mars 630. Huit ans plus tard, la ville tombe aux mains des musulmans. Jérusalem n’en finissait pas avec ses ennuis.

 

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