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L’œuvre polémique d’Anish Kapoor souillée à Versailles

L’œuvre d’Anish Kapoor surnommé le « vagin de la reine » a été vandalisée mercredi soir. [Stéphane de Sakutin / AFP]

La sculpture géante de l’artiste Anish Kapoor, exposé dans les jardins du Château de Versailles, a été vandalisée mercredi soir. Le "vagin de la reine", comme elle est souvent appelée, a été aspergée de jets de peinture jaune, a indiqué la direction du domaine.

 

L’artiste britannique d’origine indienne est exposé dans le parc du Château de Versailles depuis le 9 juin. Ces installations créaient la polémique avant même l’ouverture de l’exposition. Une "intolérance" qui aurait mené à la dégradation de "Dirty Corner", une des six sculptures de l’artiste, selon lui.

"Le problème me semble plus politique qu’autre chose", réagit-il dans un entretien au Figaro. D’après lui, cet acte "parle plus d’une certaine intolérance qui  apparaît en France que d’art quel qu’il soit. J’espère qu’il ne s’agit pas d’un groupuscule dont la voix recouvre celle de la plupart des autres", ajoute-t-il.

 

Pas revendiqué

Les jets de peinture jaune qui ont été projetés sur la sculpture ont été immédiatement nettoyés, et l’acte de vandalisme n’a pas été revendiqué. Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a qualifié l’acte d’une "atteinte à la liberté de création".

Anish Kapoor est souvent associé à Paul McCarthy, dont la sculpture en forme de sex-toy géant installée Place Vendôme avait également été vandalisée. Pourtant, le Britannique refuse cette association : "Je ne cherche pas la provocation. Je refuse donc catégoriquement que l’on associe « Dirty Corner » à l’œuvre de l’artiste américain Paul McCarthy, sexuellement explicite et revendiquée comme telle", a-t-il affirmé. 

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