Ce fut l’un des plus grands évêques de l’Eglise d’Afrique du Nord, dont il est le saint patron. Ce Berbère païen se convertit au christianisme. Très vite, il désire être prêtre, et quatre ans après sa conversion, le voilà évêque de Carthage !
Nous sommes en 249. Confronté aux persécutions, il s’attache à résoudre le problème des chrétiens qui ont renié le Christ sous la torture et qui désirent demander pardon. Sous l’empereur Dèce (201-251), la persécution redouble. Partout dans la ville, on crie «Cyprien aux lions !». Il se cache pour continuer à encourager ses fidèles. A la mort de Dèce, un calme relatif revient, mais la peste éclate. Voilà Cyprien au chevet des malades. Mais Valérien (200-260) ordonne une autre persécution. Cyprien est exilé en Libye. Un an après, on le fait revenir et on le condamne à mort. Il retire son manteau et sa dalmatique et attend en chemise de lin que le bourreau soit prêt. Il fait remettre vingt-cinq pièces d’or à son bourreau tremblant, il se bande les yeux lui-même. Il est alors décapité.
Pensée spirituelle de saint Cyprien :
«Dieu écoute non la voix, mais le cœur.»
Éphéméride du 16 septembre :
En 1810, à cinq heures du matin, les cloches de l’église du village de Dolorès (Mexique) sonnent. Le curé, Don Miguel Hidalgo y Costilla (né le 8 mai 1753 et exécuté le 30 juillet 1811), appelle tous ses paroissiens à la messe.
A leur arrivée, brandissant la bannière de Notre-Dame de Guadalupe, il crie «¡ Viva la Virgen de Guadalupe ! ¡Viva Fernando VII ! ¡ Muera el mal gobierno (espagnol) ! ¡ Viva la Independencia ¡ Viva América ! ¡ Mexicanos, viva México !».
Ce prêtre créole proche des pauvres, introduisant de nouvelles méthodes de culture, était mal vu des Espagnols. Cet appel à la révolte fut suivi d’un mouvement qui aboutit à l’indépendance du Mexique. Il fut arrêté avec d’autres insurgés à Las Norias de Acatita de Bajan pour être fusillé. Il est considéré comme le père de l’indépendance mexicaine.