Le rappeur français Joey Starr a été interpellé samedi au petit matin en Belgique. Le chanteur aurait refusé de retirer sa casquette pour entrer dans un bar de la ville de Liège. Accusé de violence, il a été placé en garde à vue pendant six heures.Mais maintenant c'est lui qui accuse la police de violences.
Devant le bar de Liège où il souhaitait passer un moment avec des amis, le rappeur se serait montré violent avec les videurs qui souhaitaient qu'il retire sa casquette.
"J’ai déjà reçu des coups, mais comme ça, jamais"
Un des videurs a alors demandé à la police d'intervenir. La bande a été priée de sortir par les policiers et à l'extérieur de l'établissement, Joey Starr s'est montré agressif à leur égard.
"Joey Starr, qui va se montrer au sein du groupe le plus excité, va entrer en contact avec l'inspecteur principal en s'avançant vers lui de manière relativement brutale, signalant qu'il est une personne importante", a expliqué pour sa part Jean-Marc Mottet, substitut du procureur du roi de Liège, interrogé par la chaîne de télévision privée RTL-TVI.
Arrêté pour "faits de rébellion envers des policiers", la star passera finalement la fin de sa nuit en garde-à-vue. Il sera libéré le dimanche à 13h30.
Mais voilà, à sa sortie, Joey Starr a convoqué la presse belge pour raconter sa mésaventure. Et d'accuser la police belge de l'avoir "roué de coups". Au site sudinfo.be, il s'est confié : "J’ai déjà passé plus de temps en garde à vue qu’en prison, j’ai déjà reçu des coups, mais comme ça, jamais, même de la police française". Il affirme par ailleurs que son visage a été plaqué au sol "avec un pied dessus".
Il s'est effondré en larmes
Au même site, un proche de la star de NTM affirme que "quand il est rentré à l'hôtel après avoir été libéré, il s'est effondré en larmes. Je ne l'avais jamais vu pleurer... Il m'a dit qu'il avait beaucoup pensé à ses enfants."
Plutôt connu pour ses coups de sang, faut-il croire la version du chanteur ? Le Journal de la Meuse en doute, en affirmant que le Français n’aurait pas supporté l’enfermement et se serait "tapé la tête contre les murs ou les barreaux de sa cellule".
Seul élément pour se faire une idée de ce psychodrame à la sauce belge, une vidéo tournée par des caméras de vidéosurveillance diffusée sur le site Today in Liège.