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Maltraitance des enfants: Valérie Trieweiler pour une "grande cause nationale"

Valerie Trierweiler le 3 juin 2013 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives] Valerie Trierweiler le 3 juin 2013 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

La compagne du chef de l'Etat, Valérie Trierweiler, s'est dite favorable vendredi, sur Europe 1, à l'idée de faire de la lutte contre les violences aux enfants "une grande cause nationale".

Il faut "savoir que deux enfants meurent chaque jour de maltraitance, c'est insupportable", a déclaré Mme Trierweiler qui devait participer dans la journée à un colloque au Sénat sur l'enfance maltraitée.

"Il faut commencer par briser le silence. On ne peut pas rester sans rien faire", a-t-elle ajouté soulignant que le sénateur PS André Vallini, co-organisateur de ce colloque, "souhait(ait) proposer" que la lutte contre les violences aux enfants soit décrétée grande cause nationale.

Elle a noté que M. Vallini, qui a fait "un travail remarquable" à la tête de la commission Outreau, aurait aussi "des idées de propositions de lois" dans ce domaine.

"C'est un combat qu'il ne faudra jamais lâcher. On ne peut pas accepter qu'il y ait deux enfants morts par jour sous les coups des adultes", a insisté la compagne de François Hollande.

Etre première dame "ça sert à ça" mais "je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas, je ne suis pas une femme politique, je ne suis pas médecin, j'aide à faire venir peut-être quelques médias", a-t-elle toutefois précisé, comme on l'interrogeait sur son engagement.

Alors que ses débuts comme compagne du chef de l'Etat ont été entachés par l'affaire du tweet, Mme Trierweiler a estimé avoir trouvé sa place "après un an d'apprentissage".

"Il m'a fallu le temps de prendre mes marques" mais "je me réjouis d'être là où je suis aujourd'hui", a-t-elle expliqué, refusant de commenter la légère remontée dans les sondages de son compagnon : "Ce n'est pas le sujet, on est là pour les enfants maltraités et vraiment je pense que c'est le plus important aujourd'hui".

Mme Trierweiler a par ailleurs tenu à exprimer sa "solidarité pour les deux journalistes qui ont été enlevés en Syrie, Didier François, Edouard Elias", le premier grand reporter à Europe 1, le deuxième missionné par la station de radio en Syrie. "Je suis journaliste, je pense à eux, je voulais juste le dire", a-t-elle affirmé.

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