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Marion Cotillard se met en cage pour Greenpeace

L'actrice française Marion Cotillard symboliquement mise en cage lors d'une manifestation de soutien aux militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie, à Paris le 15 novembre 2013 [Fred Dufour / AFP] L'actrice française Marion Cotillard symboliquement mise en cage lors d'une manifestation de soutien aux militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie, à Paris le 15 novembre 2013 [Fred Dufour / AFP]

L'actrice Marion Cotillard et des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont symboliquement mises en cage vendredi à Paris pour marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie.

 

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a également participé au rassemblement organisé place du Palais-Royal, se disant "concerné par le sort de ces militants". Il s'est quant à lui contenté de saluer les militants de Greenpeace vêtus d'une combinaison rouge installés dans la cage, sans y entrer lui-même, a constaté l'AFP.

Dans la cage, outre Marion Cotillard qui a longuement posé avec la pancarte "I am a climate defender" (Je suis un défenseur du climat"), se sont succédé des personnalités politiques, comme les ex-ministres de l’Environnement Corinne Lepage, Chantal Jouanno et Delphine Batho, ainsi que le chanteur Sanseverino, le réalisateur Jean-Paul Jaud ou le photo-reporter Reza, a constaté l'AFP.

"Il y a des gens qui ont le courage de défendre notre planète, qu'on met vraiment à mal. Face à ce courage, les sanctions encourues sont absolument absurdes et délirantes... On devrait plutôt remercier ces gens-là", a déclaré Marion Cotillard à la presse.

L'actrice française Marion Cotillard symboliquement mise en cage lors d'une manifestation de soutien aux militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie, à Paris le 15 novembre 2013 [Fred Dufour / AFP]
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L'actrice française Marion Cotillard symboliquement mise en cage lors d'une manifestation de soutien aux militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie, à Paris le 15 novembre 2013
 

Le réalisateur Costa-Gavras, également présent sans entrer dans la cage, a fait part à l'AFP de "son inquiétude pour les militants" et estimé qu'il "faut tout faire pour convaincre Monsieur Poutine et son gouvernement de les remettre en liberté".

Les trente membres de l'équipe de l'Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace, parmi lesquels figurent deux journalistes, sont détenus depuis septembre en Russie. Ils ont été interpellés le 19 septembre par les autorités russes alors qu'ils tentaient d'escalader une plate-forme pétrolière en mer de Barents pour dénoncer les risques environnementaux que présente cette activité pour l'Arctique.

Ils doivent répondre des accusations de "piraterie" (un crime passible de 15 ans d'emprisonnement) et de "hooliganisme" (passible de sept ans).

Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, le Comité d'enquête russe a demandé à la justice une prolongation pour 3 mois de la détention provisoire des militants. Une prolongation qui doit être décidée à l'issue d'audiences la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg, selon lui.

Le directeur de Greenpeace France a salué la présence du ministre de l'Ecologie tout en estimant que "la France pourrait faire plus en disant qu'elle demande la libration des 30 militants emprisonnés et pas seulement du ressortissant français" Fransesco Pisanu. Il a également regretté que François Hollande, "qui se pose en défenseur du climat", ne se soit pas exprimé sur le sujet.

 

30 militants de Greenpeace toujours détenus

 

 

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