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Nabilla : "Je veux me reconvertir dans la comédie" (2e partie)

Nabilla, star de la télé-réalité sur NRJ12.[© Lorenvu-Sipa pour DirectMatin]

Il a suffi d’un «Non mais allô quoi ?!» pour la propulser au rang de star. Depuis mardi dernier, Nabilla est au centre de son propre show TV, Allô Nabilla, ma famille en Californie sur NRJ12. Une consécration pour cette jeune femme de 20 ans consciente que la réussite passe avant tout par le travail (2/2). 

 

Quelles fausses idées vous énervent le plus vous concernant ?

Le fait que je ne suis pas allée à l’école et que je fais de grosses boulettes, j’assume totalement. C’est la vérité, il faut être honnête. J’ai des grosses lacunes, qui sont rattrapables, mais qui sont là.

La seule chose que je déteste, c’est qu’on dise que je suis manipulée et que je ne suis qu’une "image" construite par des gens. Il faut arrêter de croire que je suis une marionnette.

 

Et que dire à ceux qui pensent que vous cachez bien votre jeu et que vous êtes une vraie femme d’affaire ?

Je le deviens (rire). La vérité, c’est que j’ai des lacunes, et quand je suis invitée sur des plateaux, par exemple Le Supplément sur Canal +, je panique, parce que je n’y comprends rien. Je suis issue de la culture de la rue et je ne sais pas toujours quoi dire. Je pourrais essayer de cacher cela et faire semblant de comprendre. Mais c’est plus fort que moi, je suis obligée de dire que je comprends rien. Je ne peux pas mentir.

 

D’après vous, que possédez-vous de plus que les autres célébrités qui ont tenté l’aventure de la télé-réalité ?

Mon producteur m’a dit un jour : "la notoriété dure de trois à six mois". C’est horrible (sourire). Au final, cela passe par le travail. Et je ne vais pas vous mentir, c’est dur. Il y a les émissions, les interviews, les contrats, etc… Mais je suis une bosseuse, j’ai envie d’y arriver.

 

Vous imaginez-vous faire autre chose, un autre métier, si vous n’aviez pas percé à la télé ?

Rien. Vraiment. J’aurais fait deux, trois défilés, cela m’aurait "saoulé". Par contre, ce que j’ai envie de faire, et j’ai commencé à prendre des cours pour y arriver, c’est de me reconvertir dans la comédie. C’est ce que je veux faire.

 

Considérez-vous "Hollywood Girls" comme un premier pas dans cette direction ?

Un premier pas, je ne sais pas. Je suis suivie par un coach qui a été au cours Florent pendant 10 ans, donc c’est un premier contact. Mais moi ce que je veux faire, c’est de la comédie. Je suis prête à faire des rôles bizarres où il faut que je me rase la tête, et tout.

 

Vous vous donnez combien de temps pour y arriver ?

C’est du travail, et rien ne dit que j’y arriverai. Peut-être dans six ans ? On verra. On n’entend plus parler de moi pendant deux ans, pendant ce temps-là je travaille, je fais des films, et d’un coup, je réapparais (rire).

 

Est-ce que vous vous dîtes qu’il est important de ne pas trop en faire pour ne pas lasser votre public ?

Oui, cela m’arrive. Par exemple, je pense que c’était une erreur d’aller sur le plateau de La Nouvelle Edition. Mon attachée de presse me dit que c’est bien d’y aller, alors j’y vais. Je me dis que c’est Canal +, c’est la classe, que je suis Nabilla, et pas Paris Hilton, donc j’y vais pour faire ma promotion et au final, ça vire au drame. C’est là que je me dis qu’il ne faut pas trop en faire.

 

Votre famille a-t-elle toujours été d’accord avec vos choix de carrière ?

Le côté occidental de ma famille (sa mère, ndlr), oui. Ceux du côté oriental (son père, ndlr), non.

 

On vous a vu très émue dans l’émission Le Tube sur Canal + à l’évocation de votre père… cela vous embête qu’il n’apprécie pas ce que vous faîtes actuellement ?

Bah oui. Je me dis que c’est impossible qu’il passe à côté de moi.

 

Qu’est-ce que vous attendiez de lui si vous savez qu’il n’aime pas cette exposition médiatique ?

Au début, je comprenais. Mais au final, je me dis que je fais quand même des trucs prestigieux, je vais sur le plateau d’Antoine De Caunes, je suis bien habillée, je suis classe, je ne renvoie pas une image de traînée quand même.

Je ne fais pas n’importe quoi, je fais des beaux médias, des belles choses, une émission familiale, je travaille… en fait je ne sais pas à quoi je m’attendais. Juste un petit signe, un petit clin d’œil, un message. Et en fait, cela ne l’intéresse pas du tout. Je crois que mon père est un peu dépassé par tout ça. Retrouvez la première partie de l'interview de Nabilla.

 

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