Steven Tyler, leader d'Aerosmith, refuse que Donald Trump utilise les chansons de son groupe lors de ses meetings.
Mardi, en attendant l'arrivée du président américain pour un meeting à Charleston, la foule a notamment pu écouter «Livin' on the Edge» d'Aerosmith. Ce qui n'a pas plu à Steven Tyler, qui n'a pourtant jamais caché sa sympathie pour le parti républicain.
La chanson a, en effet, été diffusée sans l'accord du groupe, alors que la loi américaine l'exige. Steven Tyler a donc envoyé à la Maison Blanche une mise en demeure, via son avocat.
«M. Trump laisse sous-entendre, à tort, que notre client a donné son accord pour l'utilisation de sa musique, et même qu'il soutient la présidence de M. Trump», indique la lettre. «M. Trump n'a pas le droit d'utiliser le nom, l'image, la voix (...) sans son accord formel et écrit.»
Steven Tyler a également tenu à s'exprimer directement sur Twitter. «Cela n'a rien à voir avec l'opposition démocrates contre républicains. Je ne laisse personne utiliser mes chansons sans ma permission. Ma musique existe pour (défendre) des causes et non pas pour promouvoir des campagnes politiques ou des meetings», a déclaré le chanteur. «Depuis bien avant la mise en place de cette administration, je me bats pour la protection des droits d'auteur.»
THIS IS NOT ABOUT DEMS VS. REPUB. I DO NOT LET ANYONE USE MY SONGS WITHOUT MY PERMISSION. MY MUSIC IS FOR CAUSES NOT FOR POLITICAL CAMPAIGNS OR RALLIES. PROTECTING COPYRIGHT AND SONGWRITERS IS WHAT I’VE BEEN FIGHTING FOR EVEN BEFORE THIS CURRENT ADMINISTRATION TOOK OFFICE.
— Steven Tyler (@IamStevenT) 22 août 2018
Ce n'est pas la première fois que Steven Tyler déplore l'utilisation de sa musique par Donald Trump. Après un meeting en 2015, il avait adressé, à l'équipe de celui qui n'était alors qu'un candidat à la présidentielle, une missive stipulant que l'utilisation de la chanson «Dream On» violait ses droits d'auteur.