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En larmes, Paris Hilton révèle les abus dont elle a été victime à l’internat

La vie n'a pas toujours été rose pour la starlette. [FPA / Full Picture Agency / Full Picture Agency via AFP]

Paris Hilton est revenue sur les violences physiques et psychologiques dont elle a été victime à son adolescence, dans un discours poignant donné ce lundi à l’Assemblée législative de l’Utah.

Paris Hilton y a témoigné en faveur d’un projet de loi visant à réglementer les écoles dites «pour enfants en difficulté». La jet-setteuse, qui projette actuellement de fonder une famille, a raconté avoir été envoyée dans un de ces centres où elle a été, comme d’autres adolescents, maltraitée et parfois maintenue en isolement.

« Je m'appelle Paris Hilton, je suis une survivante d'abus en institution et je parle aujourd'hui au nom des centaines de milliers d'enfants actuellement dans des établissements de soins résidentiels à travers les États-Unis », a-t-elle ainsi commencé son discours d'après le magazine «People». «Au cours des vingt dernières années, j'ai vécu un cauchemar récurrent où j'ai été kidnappée au milieu de la nuit par deux inconnus, fouillée, mise à nu et enfermée dans un établissement. J'aimerais pouvoir vous dire que ce cauchemar obsédant n'était qu'un rêve, mais ce n'est pas le cas», a-t-elle ensuite confié.

C’est plus exactement à Provo Canyon que ses parents, qui ne supportaient plus de la voir passer sa vie dans les soirées, l’ont scolarisée à l’âge de 16 ans. Elle y restera 11 mois durant lesquels elle subira tout un tas de sévices, comme quand elle était enfermée dans une «petite pièce couverte d’éraflures et de sang, sans toilettes». «C'est l’un des souvenirs les plus vifs et les plus traumatisants de toute ma vie », a-t-elle déclaré. « Les enfants étaient régulièrement retenus, frappés, jetés contre les murs, étranglés et abusés sexuellement à Provo ».

Paris Hilton affirme qu'on la battait et qu'on la forçait à prendre des médicaments qui l'engourdissaient et lui donnaient la nausée. Elle raconte aussi qu'elle était surveillée en continu, même dans les douches et aux toilettes, «je sentais leurs yeux perçants regarder mon corps nu et me sentait violée quotidiennement». Les parents n’hésitent parfois pas à dépenser des fortunes pour y inscrire leurs enfants. «Je suis la preuve que l’argent ne protège pas des abus», a-t-elle ajouté.

La petite-fille du fondateur de l'hôtel Hilton avait déjà témoigné des violences vécues dans cet internat lors de la sortie de son documentaire « This is Paris » en août 2020. « Les gens qui travaillaient là-bas disaient des choses terribles. Ils faisaient toujours en sorte que je me sente mal, ils me harcelaient», avait-elle déclaré dans une interview pour People Magazine. « Je pense que leur but était de nous faire craquer. Et ils abusaient physiquement de nous, ils nous frappaient, nous étranglaient. Ils faisaient régner la terreur pour qu’on ait trop peur de leur désobéir (…) À partir du moment où je me réveillais jusqu’au moment où je me couchais, on me criait dessus toute la journée, on me hurlait dessus. C’était une torture sans fin ». 

Dans un communiqué, l'école s'est défendue contre ces accusations. «Nous ne tolérons ni ne promouvons aucune forme d'abus. Tout abus présumé ou suspecté est immédiatement signalé à nos autorités réglementaires nationales, aux forces de l'ordre et aux services de protection de l'enfance, selon les besoins. Nous nous engageons à fournir des soins de haute qualité aux jeunes ayant des problèmes émotionnels, comportementaux et psychiatriques spéciaux et souvent complexes».

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