Kim Kardashian a depuis quelques années repris des études de droit, avec l’ambition de devenir avocate. Dans une interview diffusée ce lundi 15 mars, la star de télé-réalité a indiqué que l’abolition de la peine de mort était «tout en haut de [sa] liste».
Interrogée par Vogue sur la fin de son émission «L'Incroyable famille Kardashian», après 20 saisons, Kim Kardashian s’est confiée sur la suite de sa carrière. «Je suis toujours en école de droit, il me reste encore deux années. (…) J'ai de l'espoir car je travaille sur quelques affaires. Je fais aussi un podcast sur Spotify, avec une femme nommée Lori Rothschild. Elle est incroyable, c'est une productrice qui a trouvé le cas de Kevin Keith qui, je le crois, est un homme innocent qui a été injustement condamné pour un quadruple homicide», déclare-t-elle dans l’interview. «L'abolition de la peine de mort est tout en haut de ma liste», conclut-elle.
Ce ne sera certainement pas une mince affaire, à cause de la complexité du système politique et judiciaire américain. Le nouveau président Joe Biden lui-même avait fait de l’abolition de la peine de mort l’une de ses promesses de campagne.
Aux Etats-Unis, la peine de mort est à la fois appliquée par les différents Etats fédérés, et pour certains crimes, par d’administration fédérale. S’il peut suspendre les exécutions fédérales, le Président américain ne peut pas décréter l’abolition de la peine de mort, puisque c’est une décision qui doit être prise par les administrations de chaque Etat. Joe Biden ne pourra donc qu’inciter les Etats à suivre l’exemple du gouvernement fédéral, où il est compétent, s'il parvient à y abolir la peine de mort, mais ne pourra rien leur imposer.
Le chemin reste donc encore long pour Kim Kardashian qui, si elle n’a pas le pouvoir de changer le système américain, pourra sans doute, grâce à sa notoriété, participer à la campagne en faveur de l’abolition de la peine capitale.