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« On dirait que j’ai 12 ans » : Maeva Ghennam scandalise les internautes en évoquant son intervention esthétique intime

La candidate des «Marseillais» crée la polémique en comparant ses parties intimes à celle d'une enfant de 12 ans. [Capture d'écran compte Instagram Maeva Ghenamm]

La candidate de téléréalité crée la polémique. Le compte-rendu de sa nouvelle intervention esthétique, dont l’objectif est de rajeunir son vagin, a suscité de vives réactions.

Jeudi 2 septembre, Maeva Ghennam a, en effet, fait part sur ses réseaux sociaux de sa nouvelle intervention à ses millions d’abonnés. La jeune femme de 24 ans, starlette du programme «Les Marseillais», a expliqué avoir eu recours à de la « radiofréquence et de la mésothérapie sans injection », afin de « rajeunir son vagin », rapporte le magazine Public. Dans un live filmé, elle s’est alors lancée dans une explication stupéfiante : « J’ai un beau vagin, genre je n’ai pas les lèvres qui dépassent mais il faut l’entretenir. Mon docteur, c’est le meilleur pour ça », et de s’enthousiasmer : « Du coup, c’est trop bien, genre là, c’est comme si j’avais 12 ans ». Une comparaison qui a scandalisé les internautes, outrés par les propos de la jeune femme.

«Culture du viol»

Maeva Ghennam dépasse les limites et les internautes lui ont fait savoir. « On touche le fond », « Ça frôle le ridicule... plus de limite », ont réagi plusieurs internautes, s’interrogeant par ailleurs sur l’impact des stars de téléréalité sur la jeune génération : «Mon dieu mais quelle honte ! Et le plus fou, c'est que beaucoup de parents laissent leurs enfants la suivre, la regarder », a ainsi repéré le site Public. Une mise en garde à peine voilée sur le laxisme parental face aux ravages de la téléréalité et de ses candidats, ultra présents sur les réseaux sociaux, pas toujours à bon escient. 

Mais plus encore, d’autres ont également souligné la dangerosité de ces dires. « Vagin de 12 ans… culture du viol Bonjour », a ainsi réagi un internaute. Une comparaison qui passe d’autant plus mal après des mois de débat autour de l’âge du consentement. Pour mémoire, l’Assemblée nationale a adopté, en avril dernier en seconde lecture, la loi Billon, qui vise à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l'inceste.

Le texte établit un seuil d'âge de non-consentement à 15 ans en cas de délit sexuel, et 18 ans en cas d'inceste. Un sujet de société brûlant relayé par de nombreuses associations et artistes. En effet, selon un sondage commandé par l’association Face à l’inceste, réalisé par Ipsos et révélé en novembre 2020, 6,7 millions de personnes se déclarent victimes d’inceste en France, soit près d’un Français sur dix.

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