Récemment invitée sur le plateau de l’émission TPMP, l’influenceuse Ruby Nikara a évoqué son nouveau et pour le moins étonnant business.
La rappeuse de 21 ans a décidé de vendre l’eau de son bain. Pour s’offrir un flacon, il faut débourser pas moins de 1.500 euros, a-t-elle expliqué sur C8.
Ce n’est pas tout. La jeune femme, qui se considère comme «une barbie de la street», commercialise également ses culottes usagées (100 euros pièce).
«Je les porte 3 ou 4 heures puis je les mets en vente», a souligner Ruby Nikara. Elle a précisé avoir des employés pour s’occuper des commandes, car «ça part comme des tartines».
"Ça part comme des petites tartines"
Ventes de ses culottes sales et de son eau de bain : @RubyNikara revient sur son business controversé dans #TPMP. pic.twitter.com/8bRZKKZxaV— TPMP (@TPMP) March 10, 2022
une pratique légale ?
Toutefois, sa démarche est «interdite par la loi», et ce, pour plusieurs raisons, selon l’avocat Yves Toledano, invité par l’animateur vedette de C8 Cyril Hanouna.
Outre le fait que le délai de rétraction n’est pas indiqué sur son site, «il n’y aucune mentions légales». Or, l’absence de ces mentions est sanctionnée d'un an d'emprisonnement et jusqu’à 75.000 euros d'amende.
"C'est interdit par la loi"
Ventes de ses culottes sales et de son eau de bain : Débat entre l'influenceuse Ruby Nikara et l'avocat Yves Toledano. #TPMP pic.twitter.com/tWWNduzRoq— TPMP (@TPMP) March 10, 2022
Sans compter qu’en France, «il y a un principe qui dit que l’on a pas le droit de vendre, de monétiser, une partie de son corps ou un produit de son corps».
Et Ruby Nikara «explique qu’elle s’est fait plaisir dans cette eau», poursuit-il. «Si c’était que de l’eau, cela ne vaudrait pas 1.500 euros. Il y a du produit humain dans le bain. C’est pour cette raison que ça a de la valeur. C’est donc interdit par la loi».