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Aya Nakamura : le procès pour violences conjugales réciproques de la chanteuse et son ex-compagnon renvoyé

L'interprète du tube «Djadja» et son ancien conjoint devaient se présenter le 24 novembre au tribunal correctionnel de Bobigny. [Valery HACHE / AFP]

La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura devait comparaître ce jeudi 24 novembre au tribunal correctionnel de Bobigny au côté du producteur Vladimir Boudnikoff pour violences réciproques sur conjoint, mais le procès a été renvoyé à la dernière minute à janvier prochain.

Une effervescence inhabituelle promettait de régner ce 24 novembre au tribunal correctionnel de Bobigny (93). Aya Nakamura, 27 ans et chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, et son ex-compagnon, Vladimir Boudnikoff, parents d'une fillette, devaient y être jugés pour «violences par conjoint avec ITT (interruption totale de travail) de moins de huit jours», pour des faits survenus l'été dernier au domicile du producteur à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Or le procès a été renvoyé à la demande de leurs avocats, et se tiendra désormais le 26 janvier après-midi, devant la 12e chambre correctionnelle, a précisé le parquet de Bobigny.

«On va demander le renvoi», avait glissé à l'AFP Cerasela Vlad, l'avocate de l'ex-compagnon de la chanteuse avant le début de l'audience. Quelques instants plus tard, Me Vlad et son confrère Karim Sebihat, qui représentent la chanteuse, sont ressortis de la salle en confirmant ce report, sans plus de précisions. Leurs clients n'étaient pas présents, a constaté l'AFP, au grand regret des fans qui s'étaient déplacés en espérant apercevoir leur idole.

«Je pensais qu'elle (Aya Nakamura) serait là, mais apparemment non», a confié une femme, qui s'est présentée comme «une fan absolue» de la chanteuse. «On essaie de la suivre un peu partout», a ajouté cette Parisienne, ensemble léopard et T-shirt à l'effigie de l'interprète de «Djadja». «Les journalistes n’ont pas été autorisés à entrer dans la salle d’audience», fait de son côté savoir Le Parisien. «Officiellement en raison du nombre limité de places. Plus vraisemblablement pour ne pas donner plus d’écho à une histoire qui entache l’image de la star», estime la journaliste du quotidien.

DES GRIFFURES

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff - qui était alors son conjoint - se seraient livrés à des violences réciproques. La police locale était ce soir-là intervenue une première fois vers 01h45 sur fond de tensions, a retracé une source pour l'AFP. Les agents avaient alors trouvé la chanteuse à l'extérieur du pavillon, et le producteur à l'intérieur. Mais à ce stade, «il n'y avait pas de notion de violences», précise la source, indiquant que la police avait ensuite quitté les lieux.

Plus tard dans la nuit, Aya Nakamura était revenue sur place accompagnée de deux amis, expliquant vouloir récupérer des affaires, poursuit la source proche de l'enquête. Disant craindre pour sa sécurité, Vladimir Boudnikoff avait alors contacté la police qui s’est déplacée une seconde fois et a alors interpellé la chanteuse et ses amis. Placée en garde à vue, Aya Nakamura avait affirmé avoir subi des violences de la part de son conjoint. Celui-ci est à son tour avait été mis en garde à vue le dimanche matin.

«Il n'y a pas eu vraiment de coups», affirme la source proche du dossier, qui évoque des «griffures» pour les deux protagonistes et «le fait qu'il l'a maintenue au sol».

Le couple était finalement ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel. «Nous avons fait des bêtises ce soir-là et c'est la vie aussi», avait écrit le producteur de musique sur Instagram quelques jours après les faits. «La femme que j'aime et moi-même allons très bien. Vraiment rien de grave, rien», avait-il affirmé.

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