Décédée à l'âge de 95 ans, Gina Lollobrigida était une des dernières représentantes de l'âge d'or du cinéma des années 1950. Mais ces dernières années, la comédienne était empêtrée dans les procès intentés par son fils unique, Milko Skofic, et son second mari, l’Espagnol Javier Rigau, à l’encontre de son homme à tout faire, Andrea Piazzolla. Explications.
Une affaire sordide. Dans une interview accordée à la télévision italienne en 2021, Gina Lollobrigida apparaissait particulièrement émue en parlant de ceux qu’elle accusait de vouloir l’humilier. «Laissez-moi vieillir et mourir en paix», clamait-elle face à la caméra. Des mots forts de la part d’une légende du cinéma alors âgée de 94 ans.
À quoi faisait-elle référence au juste ? Au procès intenté par son fils unique, Milko Skofic – soutenu par le second mari de la comédienne, l’Espagnol Javier Rigau – à l’encontre d’Andrea Piazzolla, l’assistant personnel de Gina Lollobrigida. Il soupçonnait ce dernier, qui est âgé de 34 ans, d’abuser de la faiblesse de sa mère pour détourner d’importante sommes d’argent. Selon lui, 4,5 millions d’euros auraient été captés par le jeune homme sur une fortune estimée à 15 millions d’euros, à travers des opérations douteuses (achat d’une collection de voitures de luxe, ventes d’appartements, etc. avec une partie des bénéfices profitant aux proches du jeune homme).
À l’issue d’un premier procès en 2018, la Cour de cassation avait imposé à la comédienne un tuteur pour la gestion de son patrimoine, limitant ses retraits pour ses dépenses quotidiennes en attendant que le second procès visant Andrea Piazzolla, soupçonné d’abus de faiblesse – et qui était toujours en cours au moment de son décès – soit définitivement tranché par la justice. Une affaire exposée en détail dans un article publié sur le site de Paris Match.