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France 2: Mélenchon accepte un débat avec Marine Le Pen, qui refuse

Le Front de gauche a annoncé jeudi que Jean-Luc Mélenchon avait accepté une invitation à débattre avec Marine Le Pen sur France 2 la semaine prochaine, mais le FN a fait savoir qu'elle refusait ce duel et préférait être confrontée à un responsable UMP ou PS.[AFP/Archives]

Le Front de gauche a annoncé jeudi que Jean-Luc Mélenchon avait accepté une invitation à débattre avec Marine Le Pen sur France 2 la semaine prochaine, mais le FN a fait savoir qu'elle refusait ce duel et préférait être confrontée à un responsable UMP ou PS.

"Jean-Luc Mélenchon a accepté l'invitation de l'émission +Des Paroles et des Actes+ sur France 2, le jeudi 23 février, pour y porter la contradiction à Marine Le Pen", a indiqué dans un communiqué François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.

"Elle ne veut pas, elle a déjà débattu avec lui", a répondu à l'AFP le directeur des relations presse de la campagne de Marine Le Pen, Alain Vizier. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen s'étaient déjà confrontés en duel sur BFM TV en février 2011.

"Elle propose que ce soit quelqu'un de l'UMP ou du PS. Elle a notamment dit +pourquoi pas Ségolène Royal?+", a poursuivi Alain Vizier, qui dit attendre "d'autres propositions de France 2".

Jean-Luc Mélenchon s'est lancé depuis plusieurs semaines dans une opération visant à décrédibiliser Marine Le Pen, notamment auprès des catégories populaires.

"Marine Le Pen a peur du débat avec le Front de gauche", "la candidate anti système a bonne mine", "à la moindre contradiction, elle se déballonne", estime dans un communiqué le PCF.

Alexis Corbière, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part dénoncé le fait que la présidente du FN "préfère être confrontée à un partisan de la politique austéritaire (UMP ou PS)". "C'est évidemment plus confortable pour elle", écrit-il dans un communiqué intitulé "Marine Le Pen se dégonfle".

"C'est un aveu de faiblesse. Alors qu'elle remplit péniblement les salles, Marine Le Pen déserte devant l'offensive du Front de gauche. Il y a quelques semaines, Marine Le Pen avait traité Jean-Luc Mélenchon de +petit garçon+. Aujourd'hui, elle a peur de lui!", conclut-il.

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