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Les mesures phare des principaux candidats

Entre ceux qui veulent rétablir l'équilibre financier du pays et ceux qui refusent l'austérité, ceux qui veulent consolider la zone euro et ceux qui veulent en sortir, la palette des programmes offre un vaste choix.[AFP/Archives]

Entre ceux qui veulent rétablir l'équilibre financier du pays et ceux qui refusent l'austérité, ceux qui veulent consolider la zone euro et ceux qui veulent en sortir, la palette des programmes offre un vaste choix.

Voici les mesures phare de chacun des candidats, dans l'ordre de présentation déterminé par le Conseil constitutionnel.

- Eva Joly (EELV):

Sortie du nucléaire en 20 ans. 40% de l'énergie issue des énergies renouvelables en 2020.

Rénovation d'1 million de logements et construction de 500.000 par an

Loi d'urgence écologique.

Départ à la retraite à 60 ans, sans décote.

Augmentation de 50% de tous les minima sociaux.

Imposition à 60% au-delà de 100.000 euros, 70% au delà de 500.000 euros.

Constitution pour l'UE.

VIe République

- Marine Le Pen (FN):

Sortie de l'euro qui resterait une monnaie commune pour les échanges internationaux, et retour au franc en concertation avec les autres pays de l'UE après référendum. Emprunt de l'Etat à taux nul auprès de la banque de France, à hauteur de 100 milliards d'euros par an, pour réduire la dette.

Réduction de l'immigration à 10.000 entrées par an. "Priorité" aux Français dans l'attribution des logements sociaux ou dans l'emploi. Suppression des allocations familiales aux non-européens.

Hausse de 200 euros net de tout salaire allant jusqu'à 1.500 euros, prise en charge grâce à une taxe de 3% sur les produits importés.

Droits de douane ciblés, loi "Achetons français" pour privilégier les produits français dans la commande publique.

Référendum sur le rétablissement de la peine de mort ou une "réclusion criminelle à perpétuité réelle".

- Nicolas Sarkozy (UMP):

Organisation de référendums, en cas de blocage, sur l'indemnisation et la formation des chômeurs, et sur l'immigration illégale.

Retour à l'équilibre des comptes publics en 2016.

Suppression de la prime pour l'emploi et allègement des charges sur les bas salaires.

Réforme du RSA.

Création d'un impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes.

Création d'un impôt pour les exilés fiscaux.

Dans les entreprises de plus de 250 salariés, 5% d'apprentis.

Diviser par deux le nombre d'immigrés légaux (100.000 contre 180.00) .

Possibilité pour les professeurs certifiés de travailler 26 heures au lieu de 18, salaire augmenté de 25%.

Révision des accords de Schengen pour renforcer le contrôle aux frontières.

Nouveau plan de rénovation urbaine de 18 milliards d'euros.

- Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche):

Smic à 1.700 euros brut par mois, titularisation des 800.000 précaires de la Fonction publique, salaire maximum (écart de 1 à 20), revenu maximum fixé à 360.000 euros par part et par an.

Retraite à 60 ans à taux plein.

Interdiction des licenciements boursiers.

Construction de 200.000 logements publics sociaux par an.

Remboursement à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale.

Création d'un pôle public de l'énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisés.

Référendum sur le nucléaire.

Assemblée constituante, VIe République.

- Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste):

Augmentation des salaires, salaire minimum de 1.700 euros.

Interdiction des licenciements, réduction massive du temps de travail.

Retraite pleine et entière à 60 ans ou après 37,5 annuités.

Accès aux médicaments et aux soins gratuits.

Arrêt immédiat du paiement de la dette et de ses intérêts.

Réquisition des banques.

Sortie du nucléaire en dix ans.

- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière):

Interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous sans diminution de salaire.

Augmentation de tous les salaires et de toutes les retraites et pensions. Indexation automatique des salaires, retraites et pensions sur le coût de la vie.

Contrôle des travailleurs sur les entreprises industrielles et bancaires.

- Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès):

Grands travaux.

Retour au franc avec une monnaie commune pour les grands travaux européens.

Interdiction des jeux vidéo violents.

Politique spatiale avec "industrialisation de la lune" et exploration martienne pour "y créer les conditions d'une possible vie".

Création d'un "pont terrestre eurasiatique", une zone de développement mutuel entre l'Europe et l'Eurasie.

Consacrer 1 milliard d'euros supplémentaires pour l'éducation notamment pour ramener les effectifs par classe entre 15 à 25 élèves.

- François Bayrou (MoDem):

Rétablir l'équilibre budgétaire en 2016 avec 50 milliards d'économies et 50 milliards de recettes nouvelles.

Création d'un label "produit en France", d'un commissariat national aux stratégies, mise en réseau des grandes entreprises et des PME qui auraient un emploi sans charges pendant deux ans lorsqu'elles ont moins de 50 salariés.

Redonner au pays la meilleure éducation au monde, priorité à l'acquisition des fondamentaux à l'école, dont la langue française.

Moraliser la vie publique, notamment en organisant le 10 juin un référendum sur une loi-cadre limitant entre autres à 20 les membres du gouvernement et à 400 les députés, et imposant un financement entièrement public pour la présidentielle.

- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République):

37 mesures "pour une France libre", dont:

. la sortie de l'euro,

. consultation des Français par référendum sur les réformes majeures,

. fusion et nationalisation d'EDF et GDF

. suppression progressive des péages,

. création de 10.000 postes de policiers,

. reconnaissance du vote blanc et vote obligatoire.

- François Hollande (PS):

Création de 60.000 postes dans l'Education nationale (professeurs, surveillants, psychologues, infirmières...) sur cinq ans.

Réforme fiscale avec une nouvelle tranche à 45% pour les revenus supérieurs à 150.000 euros et la création d'un taux marginal d'imposition de 75% pour les revenus au dessus d'un million.

Création de 150.000 emplois d'avenir pour l'insertion des jeunes.

Mise en place de 500.000 "contrats de génération": proposer à tout employeur s'engageant à garder un senior jusqu'à son départ à la retraite tout en embauchant en CDI un moins de 25 ans une exemption temporaire de cotisations sociales sur ces deux emplois.

Départ à 60 ans pour ceux qui commencé à travailler avant 18 ans et ont cotisé toutes leurs annuités, financé par un relèvement de 0,1% des cotisations patronales et salariales.

Création de 1.000 postes par an pour la police, justice, gendarmerie.

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