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Les grands, et moins grands, absents du scrutin

Martine Aubry accompagnée de son mari Jean-Louis-Brochen à son arrivée le 15 mai 2012 à l'Elysée à Paris[AFP/Archives]

Des députés chevronnés quittant l'Assemblée nationale ou même la vie politique mais aussi des acteurs de premier plan de la vie politique, comme Martine Aubry et Alain Juppé, ne se présentent pas aux élections législatives.

A l'Assemblée, ils sont une trentaine dans chacun des deux principaux partis, UMP et PS, à ne pas se représenter.

Parmi les députés de droite, premier cas de figure : ceux qui se retirent de la vie politique ou prennent leur retraite. Ainsi Pierre Méhaignerie, un des principaux chefs de file de la mouvance centriste de l'UMP, élu député d'Ille-et-Vilaine sans discontinuité depuis 1973.

De même Roselyne Bachelot, qui a annoncé en janvier dernier qu'elle ne se représenterait pas dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire où, en 1988, elle avait succédé à son père, Jean Narquin, député gaulliste.

Jean Tiberi, dont la circonscription a été redécoupée, laisse la place à François Fillon, investi sur la vaste et très convoitée 2e circonscription de Paris.

Nombreux sont, à droite, d'autres anciens ministres à ne pas se représenter : Dominique Perben, Jean-Pierre Soisson qui prennent leur retraite, Pascal Clément dont la circonscription disparaît.

D'autres encore abandonnent la vie parlementaire pour des raisons professionnelles. Alain Joyandet va ainsi entrer dans le privé, François Loos quitte sa circonscription du Bas-Rhin pour la présidence de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Françoise de Panafieu, elle, a annoncé son intention de prendre du champ.

Chez les socialistes, sur la trentaine de députés qui ne se représentent pas, 25 l'ont décidé "d'eux-mêmes", indique-t-on au groupe. Ainsi Jean-Pierre Balligand qui ne se représente pas dans la 3e circonscription de l'Aisne, ou Jean-Louis Bianco dans la 1ère des Alpes de Haute-Provence ou encore Philippe Tourtelier sur la 2e d'Ille-et-Vilaine.

Parmi ceux qui n'ont pas reçu l'investiture de leur parti, Julien Dray (PS) laisse la place, à son corps défendant, dans la 10e circonscription de l'Essonne à Malek Boutih, son frère ennemi qui lui avait autrefois succédé à SOS Racisme.

Mais il y a aussi Jean Mallot (PS), qui a perdu sa circonscription mais va devenir directeur de cabinet d'Alain Vidalies, nouveau ministre des Relations avec le Parlement, Jean-Michel Boucheron, qui se présente en dissident dans la 1ère circonscription d'Ille-et-Vilaine.

Parmi les députés communistes, André Gérin laisse la place à Michelle Picard qui lui a déjà succédé à la mairie de Vénissieux.

Enfin, nombre de ténors de la vie politique française ne se présentent pas aux législatives, à commencer par Alain Juppé, ex-ministre de Nicolas Sarkozy et maire de Bordeaux qui a préféré, officiellement, anticiper la loi qui interdira le cumul des mandats et la première secrétaire du PS Martine Aubry.

Adeptes du non-cumul des mandats, la maire de Lille et celui de Paris, Bertrand Delanoë (PS), ont choisi de continuer à se consacrer à la gestion de leur ville.

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