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Jacob : le groupe des députés UMP n'est pas "un bras armé"

Le président sortant du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, arrive à l'Assemblée nationale le 19 juin 2012[AFP]

Le groupe UMP à l'Assemblée nationale n'est pas un "bras armé" pour un "autre combat", en l'occurrence la présidence du mouvement à la fin de l'année, a assuré mercredi Christian Jacob, président sortant du groupe, candidat à sa réélection.

"Le groupe, ce n'est pas un bras armé pour un autre combat. Le président du groupe est au service du groupe et le groupe est au service des députés", a-t-il plaidé sur i>TELE.

Alors que le journaliste lui demandait tout de même si sa candidature, ainsi que celle de l'ancien ministre UMP du Travail, Xavier Bertrand, ne s'inscrivaient pas dans la perspective d'une rivalité entre l'ancien Premier ministre, François Fillon, et Jean-François Copé, le secrétaire national de l'UMP, pour la présidence de l'UMP en novembre, Christian Jacob a insisté: "c'est une mauvaise grille de lecture. Le groupe n'est pas là pour cela".

"Novembre, c'est un autre débat. C'est celui du congrès (de l'UMP). Ca va d'abord être un débat des idées", a-t-il ajouté.

"Le groupe", a-t-il répété, "c'est autre chose", tout en revendiquant des "affinités politiques et amicales" avec Jean-François Copé, alors que Xavier Bertrand est proche de François Fillon.

M. Jacob a déploré d'autre part l'annonce mardi par le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, de la création d'un nouveau groupe centriste, "l'Union des démocrates et indépendants (UDI)", à l'Assemblée nationale.

Les députés de cette mouvance, "oui, je pense que oui", avaient leur place à l'UMP, a-t-il dit.

"J'aurais souhaité que Jean-Louis (Borloo) et ses amis restent à l'UMP. Parce que (leur) place est dans ce grand parti qu'est l'UMP", a-t-il ajouté en exprimant l'espoir qu'il ne soit "pas encore trop tard".

"Je pense qu'il faut que nous soyons tous rassemblés dans une UMP avec les différentes sensibilités... Ca n'a pas de sens aujourd'hui d'être éclatés", a-t-il conclu.

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