En direct
A suivre

Borloo vote contre le gouvernement tout en promettant un soutien ponctuel

Le président du groupe centriste UDI à l'Assemblée nationale Jean-Louis Borloo, en meeting le 16 avril 2012 à Servon-sur-Vilaine[AFP/Archives]

Le président du groupe centriste UDI à l'Assemblée nationale Jean-Louis Borloo a expliqué mardi qu'il ne voterait pas la confiance au gouvernement Ayrault tout en lui promettant un "soutien particulier" sur des sujets comme la formation professionnelle.

"J'ai eu le sentiment que vous nous demandiez une confiance que vous ne nous transmettiez pas", a déclaré M. Borloo.

M. Borloo s'est inquiété du "démantèlement" du ministère de l'Ecologie dont il a été le titulaire de 2007 à 2010: "J'ai le sentiment que nous revenons à une période où il n'y avait pas de politique écologique, mais une écologie politique fruit d'un rapport de force politique, silence contre circonscriptions".

Il a remercié le président de la République "d'accepter la ratification la plus rapide possible" du traité européen de discipline budgétaire et lui a demandé "d'inscrire la règle d'or dans un prochain débat de l'Assemblée nationale".

"Je crains que vous ne soyez parti sur le chemin de la maltraitance ou de l'incompréhension des ouvriers, des salariés, et des classes moyennes", a-t-il dit dénonçant les projets fiscaux du gouvernement (fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, relèvement du forfait sur l'intéressement, la taxe sur les ordinateurs...).

Le groupe UDI ne va pas voter la confiance au gouvernement: "Opposition nous sommes, mais il pourra nous arriver que lorsque l'intérêt national sera en jeu sur un certain nombre de points comme la formation professionnelle, dont vous n'avez pas parlé, eh bien nous puissions vous donner un soutien particulier".

M. Borloo a enjoint le gouvernement de sauver PSA: "Faites un plan avec PSA. Aulnay ne peut pas fermer, et doit redevenir un grand site industriel français, à défaut de quoi nous perdrions collectivement sur une industrie symbolique toute crédibilité internationale, et vous toute crédibilité politique", a-t-il lancé au Premier ministre.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités