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Le FN s'oppose au traité européen avec des cartes postales

La présidente du Front national, Marine Le Pen, présente, aux côtés de Florian Philippot, vice-président, la campagne de son parti contre le traité budgétaire européen, à Nanterre, le 14 septembre 2012 [Jacques Demarthon / AFP] La présidente du Front national, Marine Le Pen, présente, aux côtés de Florian Philippot, vice-président, la campagne de son parti contre le traité budgétaire européen, à Nanterre, le 14 septembre 2012 [Jacques Demarthon / AFP]

Marine Le Pen a présenté vendredi une nouvelle campagne du Front national pour s'opposer au traité budgétaire européen, avec des cartes postales déjà affranchies pour l'Elysée et réclamant un référendum sur le sujet.

"Traité européen: c'est à nous de décider! Référendum!", est-il écrit sur ces cartes, qui portent l'adresse de l'Elysée au verso. Une campagne d'affiches est également prévue.

"Le PS et l'UMP esquivent ce débat parce qu'il démontre trop clairement leur parfaite collusion sur les grands sujets qui déterminent l'avenir de la France et notre destin de nation libre", a lancé la présidente du FN, lors d'une conférence de presse à Nanterre.

"Nous exigeons un référendum", a-t-elle poursuivi, accusant ensuite François Hollande de "viol démocratique".

Ce traité européen, qui doit être voté au Parlement en octobre, prévoit notamment que les pays s'engagent à avoir des "budgets équilibrés", avec un "mécanisme de correction" en cas de dérapage et un contrôle par la Cour de justice européenne.

Une promesse d'"hyper-austérité", selon Marine Le Pen, et "ce sont les plus pauvres, les retraités et les classes moyennes" qui vont la payer.

La présidente du FN, qui prône la sortie de l'euro et la renégociation de l'ensemble des traités européens, a vu dans ce nouveau pacte budgétaire "l'enfant du couple Merkel-Sarkozy et donc le rejeton des puissances d'argent", mais "François Hollande joue aujourd'hui le rôle de père adoptif".

Selon elle, "si des économies sont à faire, elles passent par l'arrêt de la gabegie européenne, 7 milliards d'euros par an versés par la France, l'arrêt de la gabegie des grandes collectivités territoriales (...), l'arrêt d'une immigration qui importe des chômeurs et donc des assistés sociaux".

Alors que le Front de gauche et plusieurs autres mouvements ont appelé à une manifestation le 30 septembre à Paris pour réclamer un référendum, Marine Le Pen a promis pour sa part "un certain nombre de déplacements symboliques" sur ce thème, mais sans préciser lesquels.

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